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La fin du monopole des constructeurs sur les pièces détachées pourrait bien devenir une réalité dans les mois à venir, comme nous l'évoquions la semaine dernière. Mais, en attendant, il est déjà possible de réaliser de belles économies, notamment en passant par les casses automobiles.
Le sujet pourrait bien revenir sur le tapis des débats parlementaires. Le député LREM Damien Pichereau s’apprêterait en effet à soumettre aux débats une proposition de loi qui viserait à mettre fin au monopole des constructeurs sur la fabrication des pièces détachées automobiles.
Pour l’heure, la France n’a toujours pas adoptée la directive européenne de 2004 qui imposait de libéraliser ce marché pour laisser la place à davantage de fabricants, non constructeurs. Le monopole actuellement à l’œuvre conduit à un renchérissement croissant de ces pièces nécessaires à toutes réparations : leurs prix ont augmenté de 6,6% en moyenne en 2019 et de 8% l’année dernière.
Le problème dans cette équation, c’est que l’automobiliste peut payer deux fois : sa facture chez le garagiste, qui augmente tous les ans, en raison de la hausse du prix des pièces, de la main d’œuvre et des peintures, mais aussi au moment de régler son assurance auto : l’assureur, qui craint de devoir indemniser davantage en cas de passage par la case garage, augmente par conséquent les cotisations.
Cette situation, qui grève le budget auto des Français, pourrait donc prendre fin dans les mois à venir, si la proposition de loi évoquée est adoptée avant la fin du quinquennat. Mais, en attendant, il est déjà possible d’économiser sur les pièces détachées grâce à quelques astuces.
Il est tout d’abord possible d’abandonner le marché du neuf, monopolisé par les constructeurs, pour celui de l’occasion. Depuis 2017, la loi impose en effet aux réparateurs de proposer un devis avec des pièces de seconde main.
Toutefois, certaines pièces liées à la sécurité du véhicule sont exclues de cette obligation : direction, frein, pièces moteur. Mais il reste possible de faire des économies d’environ 70% sur les autres composantes du véhicule, notamment les pièces de carrosserie : rétroviseurs, pare-chocs, portières… Des composants extérieurs qui proviennent de véhicules le plus souvent en fin de vie, et qui sont testées et garanties.
En la matière, les casses automobiles peuvent vous permettre une belle réduction sur votre facture. Un rétroviseur constructeur neuf qui peut être vendu plusieurs centaines d’euros y sera proposé à moins de 100 euros. Une pratique encouragée par les assureurs, qui font ainsi, eux aussi, des économies, et peuvent en faire profiter l’assuré, en réduisant sa prime auto.
En plus des économies sur les pièces, il est aussi possible de réduire le coût de la main d’œuvre, qui est, lui aussi, en voie d’augmentation. Pour l’entretien de votre véhicule, il est en effet également possible de comparer en ligne : des sites comme Vroomly et Idgarages font pour vous le tri entre plusieurs devis de réparateurs autour de chez vous.
L’idée est de vous faire économiser sur la pose, après avoir acquis à moindre coût votre pièce d’occasion. Du côté des comparateurs, il peut aussi être intéressant de vérifier régulièrement que le coût de votre assurance auto se situe toujours dans les prix du marché : en un mot, que vous ne payez pas trop cher. Ce service, gratuit, vous permet en moyenne d’économiser jusqu’à 33% sur votre cotisation auto.
En matière d’assurance, il ne faut jamais hésiter à résilier pour un nouvel assureur. Les compagnies d’assurances réservent en effet leurs meilleurs offres à leurs nouveaux clients, souvent au détriment des plus fidèles. Avec la loi Hamon, vous pouvez changer d’assurance auto quand vous le souhaitez après un an de souscription, ce qui permet, comme peut-être bientôt avec les pièces détachées, de faire jouer la concurrence pour pouvoir économiser.
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