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Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui la filière automobile tricolore, qui s'inquiète pour son avenir, dans un contexte de transition rapide vers le tout électrique. Pour y aboutir, il faudra également que le prix de vente des voitures électrifiées rejoigne celui des actuels modèles thermiques. Ce qui est déjà le cas pour les tarifs d'assurances auto.
Nombre de Français attendent impatiemment le discours d’Emmanuel Macron ce soir au sujet de la menace du variant Delta du Covid-19, et d’une potentielle 4ème vague à la rentrée. Mais, plus tôt, dans la journée, le Président de la République va également recevoir les acteurs de la filière automobile (patrons et syndicats), au sujet d’une toute autre inquiétude : celle de la fin du moteur thermique.
En effet, mercredi, à Bruxelles, la Commission européenne devrait présenter son nouveau plan pour durcir les limites d’émissions de CO2 (dans le cadre de son « Green Deal »). Plus strictes d’année en année, ces normes doivent conduire à l’objectif d’arriver à zéro émission de CO2 dès 2035, soit l’interdiction de circuler pour tous les véhicules thermiques.
Une législation reprise également à l’échelle nationale par certains pays européens. Au mois d’avril dernier, lors des débats autour de la loi Climat à l’Assemblée nationale, les députés avaient voté l’interdiction de la vente de toute voiture émettant plus de 123 g/km de CO2 d’ici 2030 (et tous les poids lourds diesel et essence dès 2040).
Pour préparer le terrain, le gouvernement prévoit la multiplication des ZFE, (zones à faibles émissions) qui doivent permettre d’exclure progressivement les véhicules thermiques des agglomérations françaises grâce aux vignettes Crit’air (depuis le 1er juin, les Crit’Air 4 sont par exemples interdites à et autour de Paris).
Bref, il va sans dire que cette révolution qui approche à grand pas à de quoi inquiéter une industrie automobile qui n’a jusqu’ici produit que du moteur thermique : la disparition de 100 000 emplois serait potentiellement à craindre d’ici 2035.
C’est pour cette raison qu’un plan d’investissement massif (17 milliards d’euros sur les quatre prochaines années) est demandé par les représentants du secteur, afin de convertir les emplois actuels : il faudrait par exemple lus de 6 milliards d’euros d’investissements public pour relocaliser en France la production de batteries automobiles.
Aujourd’hui, les leaders de la production de batteries sont surtout asiatiques : Japon, Chine, Corée du Sud. La Renault Zoé, par exemple, est bien assemblée en France, à Flins (78), mais la batterie est fournie par la société coréenne LG Chem (qui la fabrique soit en Corée, soit sur son site polonais).
Selon la même perspective, l’enjeu de la compétitivité devrait également être abordé : comme pour les batteries, fabriquer un véhicule électrique en France revient aujourd’hui bien plus cher qu’en Europe de l’Est par exemple. Et la faute n’en revient pas uniquement au coût du travail : les usines tricolores accusent également un retard en termes de robotisation, en comparaison avec des pays industrialisés voisins.
La Plateforme filière automobile (PFA), entité publique qui représente le secteur et ses 400 000 emplois hexagonaux, insiste également sur un investissement massif en faveur des bornes de recharge, dont le nombre et le maillage est insuffisant pour le moment pour envisager un véritable tournant vers l’électrique. L’objectif de 100 000 bornes avait été fixé pour la fin d’année : leur nombre atteint difficilement les 30 000 aujourd’hui.
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