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Pour les automobilistes, la facture auto ne cesse de s’alourdir. Alors que les prix des carburants se maintient à un niveau historiquement élevé, ils subissent également une hausse continue de la facture chez les garagistes. Les pièces détachées d'occasion sont en effet bien trop souvent laissées à l'abandon. Pour les pièces visibles, les choses pourraient toutefois changer l'année prochaine, avec, à la clef, une baisse des tarifs d'assurance auto.
D’après l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobile), le prix des réparations a augmenté en moyenne de 4,2% l’année dernière sur un an. Une inflation néanmoins plus mesurée qu’en 2020 (+6,7%, par rapport à 2019). Cette année-là, le prix des pièces détachées avait largement participé à l’inflation, puisqu’il avait à lui seul grimpé de plus de 8% (contre +3% pour la main d’œuvre).
De surcroit, la crise actuelle de l’industrie automobile n’arrange rien. Le problème, bien connu désormais, de l’acheminement des semi-conducteurs continue de peser sur les retards de production, et donc des pièces détachées également.
Après une année 2021 à peine meilleure que la 2020, malgré un reflux de la pandémie de Covid-19, le marché automobile français continue en effet de dégringoler depuis janvier. Sur les deux premiers mois de l’année, la chute cumulée du nombre d’immatriculations était de près de 16% au regard d’une année 2021 déjà maussade.
Il faut ainsi avoir à l’esprit que le niveau actuel de mise sur le marché de véhicules neufs atteint des planchers historiques. Jamais, depuis les chocs pétroliers des années 1970, le marché n’était tombé sous la barre fatidique des 1,7 million d’unités écoulées, comme cela a été le cas ces deux dernières années.
À ce ralentissement des chaines de production, il faut ajouter une application très limitée d’une loi pourtant en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Depuis maintenant plus de cinq ans, en effet, les garagistes sont tenus de proposer aux automobilistes au moins un devis avec des pièces d’occasion.
Or, il semble que le choix entre pièce neuve et de réemploi soit rarement proposé aux clients. Et pour cause : avec un prix jusqu’à 50% moins cher, ces devis représentent une marge moins importante pour les garages.
Récemment, le journal de 13 h de France 2 a mené l’enquête : un journaliste chercher à changer son parechoc arrière. Neuf, la pièce de rechange est annoncée à 533 euros (sans la peinture) dans une concession. Dans le second garage, la même pièce de seconde main est affichée moitié prix. Mais c’est dans une casse automobile, enfin, que le meilleur tarif est trouvé : 92 euros, avec une garantie d’un an pièce et main d’œuvre.
Résultats : selon l’association SRA, seulement 3% des pièces de rechange remboursées par les assureurs étaient des pièces recyclées en 2020. Une proportion bien trop faible quand on sait à quel point le portefeuille des assurés est malmené ces derniers temps. De plus, dans une logique écologique, la mobilisation de pièces de seconde main devrait également être favorisée.
À terme, la généralisation de cette pratique aurait aussi une influence positive sur le prix de l’assurance auto. On sait en effet qu’un parc auto plus cher à faire réparer est aussi plus cher à assurer : depuis 2010, avec l’arrivée en masse sur le marché de voitures électriques plus équipées en technologie de pointe, les cotisations d’assurance auto ont grimpé de 16%.
La situation va-t-elle changer à partir du 1er janvier prochain ? On pourrait être en droit de l’espérer. À cette date, les constructeurs automobiles verront leur droit d’exclusivité sur les pièces détachées visibles (phares, pare-brise, parechocs, etc.) pour partie abolie.
Des équipementiers « indépendants » pourront, eux aussi, vendre ces pièces et pratiquer des tarifs plus intéressants sur un marché qui manquait de concurrence. Toutefois, les équipementiers « officiels » conserveront encore un droit d’exclusivité pendant 10 ans (contre 25 ans aujourd’hui).
De plus, il n’est pas certain que les économies viennent de suite, le temps que le marché se structure autour de ces nouveaux acteurs. La mouture initiale de cette loi – présentée par un député de la majorité – avait en tout cas été pensée pour réduire le budget voiture des ménages, et, à terme, le poids des cotisations d’assurances auto. En moyenne, un Français dépense 500 euros par an en pièces de remplacement. Pour être remboursé au mieux de cette dépense, vous pouvez passer par un comparateur.
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