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Barcelone a annoncé l’application d’un nouveau plan antipollution à partir du 1er janvier prochain. Comme elle, de nombreuses villes européennes ont entrepris de chasser les véhicules les plus polluants. A Paris la municipalité vise le « zéro diesel » en 2024.
La fin des véhicules polluants en Europe ? Pour lutter contre la pollution, de nombreuses villes restreignent la circulation aux véhicules les plus polluants et ont pour ce faire instauré une Zone à faibles émissions (ZFE). En février dernier, un rapport de l’Ademe en référençait ainsi 231 dans treize pays européens. Également appelée Zone à circulation restreinte (ZCR), cette dernière vise à limiter l’accès des véhicules les plus polluants au centre des agglomérations. Parmi les véhicules ciblés figurent en première place les motorisations diesel. Pour de nombreuses villes l’objectif est le même : interdire la circulation des véhicules diesel afin de rendre l’air plus respirable.
Pour de nombreuses grandes villes européennes, le diesel devrait être une histoire ancienne d’ici peu. La plupart des capitales ont ainsi décidé de les faire disparaitre entre 2024 et 2030. En attendant, les restrictions se font de plus en plus dures. Le dernier exemple en date est à Barcelone. La capitale de la Catalogne, ainsi que les villes avoisinantes, se sont unis créer une « zone de basses émissions ». Dès le 1er janvier 2020, un nouveau plan antipollution limitera la circulation aux véhicules non munis d'éco-vignette dans un périmètre de 636 km2. Concrètement, cela concerne les véhicules diesels antérieurs à 2006, les essences d’avant 2000 et les motos antérieures à Euro 2. Avec cette mesure la ville espère réduire de 20 à 25 % les émissions de dioxyde de carbone et de particules.
Une mesure comme celle-là, on en retrouve désormais un peu partout en Europe. Il y a quelques jours le gouvernement bruxellois adoptait la version finale de sa contribution au Plan national énergie climat (PNEC) pour 2030. Ce plan, qui est la concrétisation de l’Accord de Paris, prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 4 0% en 2030 par rapport à 2005 et d’atteindre le « zéro carbone » en 2050. Pour y parvenir, les normes de la zone « basses émissions » seront durcies après 2025. Le diesel sera ainsi interdit à partir de 2030, l’essence et le LPG en 2035. D’autres mesures pourraient toutefois être prises bien avant. La Région bruxelloise envisage notamment de mettre en place dès janvier prochain un système de taxation basé sur les émissions de CO2 et la taille des modèles. Une nouveauté qui devrait faire fuir les SUV de la ville.
La politique la plus ambitieuse sur le sujet est à trouver dans le nord du continent, en Norvège. Alors que le pays compte mettre un terme à la vente de véhicules thermiques d'ici 2025, Oslo a banni la circulation de son centre-ville. Ce choix de l’interdiction totale a également été fait du côté de Copenhague. La capitale danoise ambitionne de supprimer tout trafic automobile dès 2025.
En France, la ville de Paris et toute sa métropole vise le « zéro diesel » d’ici 2024 et le « sans essence » en 2030. Une disparition progressive puisque les véhicules Crit'air 4 (diesel d’avant 2006) ont d’ores et déjà été bannis de la capitale de 08h00 à 20h00 en semaine. En octobre, une quinzaine de métropoles (Marseille, Lyon ou Strasbourg, etc.) se sont de leur côté engagées à créer ou renforcer des zones à faibles émissions à compter de 2020. A Strasbourg, le conseil municipal a également validé un calendrier d’interdictions progressives et permanentes des véhicules les plus polluants. A partir du 1er janvier 2025, seuls les véhicules avec la vignette Crit’Air 1 seront autorisés à circuler.
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