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Non, le marché automobile ne s'est toujours pas relevé après deux années de grave crise. Résultat : les immatriculations ont chuté de 22,58 % en avril 2022, par rapport à la même période en avril 2021. Ces résultats proviennent de plusieurs causes dont la crise de Covid-19, le conflit russo-ukrainien ainsi que les reconfinements chinois.
Mois d'avril difficile pour le marché automobile français : la chute est de 22,58 % par rapport à avril 2021, pour un total de 108 733 unités vendues, d'après les données du cabinet NGC-Data. Cette chute est d'autant plus impressionnante quand on sait qu'en avril 2021, la baisse était de 25,38 % par rapport à avril 2019, dernier mois d'avril pré-crise. En avril 2022, 80 000 véhicules en moins ont été vendus par rapport à ce mois d'avril 2019. Avril 2022 est également le onzième mois de baisse consécutive depuis juin 2021.
Voici un récapitulatif des ventes du marché auto depuis le début de l'exercice 2022 :
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Comment expliquer de tels chiffres ? « La principale raison réside toujours dans les difficultés de production et d'approvisionnement en puces électroniques qui limitent les capacités de livraisons des constructeurs et allongent les délais de livraisons. À cela s'ajoutent la crise ukrainienne et les incertitudes économiques, qui n'incitent évidemment pas à faire l'acquisition d'un nouveau véhicule », explique NGC-Data.
En effet, la crise de Covid-19 avait déjà mis à mal le marché automobile. Les confinements successifs avaient entraîné des ruptures dans les chaînes de production et d'approvisionnement. Cela a par la suite produit une pénurie de semi-conducteurs. Cette pénurie a touché plusieurs secteurs dont l'informatique ainsi que l'automobile.
S'est ensuite déclenché le conflit russo-ukrainien, qui a lui aussi perturbé les chaînes de production, certaines étant situées en Ukraine et en Russie. Dernièrement, ce sont les reconfinements en Chine qui ont impacté la production des constructeurs automobiles.
Dans le détail, le groupe Stellantis issu de la fusion entre PSA (Peugeot-Citroën) et Fiat-Chrysler a perdu 29,26 % de ses ventes sur un an (35 496 immatriculations). Renault a connu une baisse de 20,96 % (23 659 immatriculations), Volkswagen de 30,23 % (14 310 immatriculations), Opel de 32,6 % et Mini de 43,4 %. À l'inverse, les ventes du groupe Ford ont augmenté de 10,88 % (4 027 immatriculations), celles de Nissan de 47,84 % (2 908 immatriculations), celles de Dacia de 6,5 % et celles de Kia de 9,1 %.
De son côté, le constructeur spécialisé dans la voiture électrique, Tesla, a également connu une forte hausse, de 42,99 % (8 578 immatriculations). Cela est certainement corrélé avec le gain en popularité des voitures électriques. Ces dernières ont représenté 11,9 % des ventes dans le neuf, contre 38,1 % pour l'essence, 16,3 % pour le diesel et 28,4 % pour les véhicules hybrides.