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Avec une part de marché n’excédant pas 0,3 %, les véhicules électriques restent malgré une forte croissance marginale dans le paysage automobile français. Aujourd’hui, seuls 88 928 particuliers ont osé franchir le pas et ont opté pour un modèle électrique. Mais qui sont-ils ?
Si elle ne cesse de faire parler d’elle et profite d’une croissance indiscutable, la voiture électrique reste marginale dans le paysage automobile français. Aujourd’hui, le parc électrique est composé de 203 910 véhicules de tous types, dont 147 995 voitures particulières. Une donnée à nuancer puisque, parmi elles, 59 067 sont détenues par des professionnels.
Ainsi, seuls 88 928 particuliers ont acheté un modèle électrique. Autant dire pas beaucoup. Surtout si on ramène ce nombre aux 2,7 millions de véhicules particuliers du parc automobile français. L’électrique ne représentant donc que 0,3 % de parts de marché.
Il faut dire que de nombreuses études montrent un certain scepticisme quant à ces véhicules dits « propres ». La dernière en date, publiée par L’Argus, mettait en exergue que seuls 10 % des Français s’estiment prêts à acheter un modèle électrique. Il devient dès lors légitime de se demander qui sont-ils. Mais surtout, qui sont les automobilistes ayant déjà été convaincus de passer le cap ? A travers une enquête basée sur les données fournies par AAA-Data, CleanTechnica et le groupe de contrôles techniques SGS, Auto Plus essaye de répondre à cette question simple mais que pourtant beaucoup se posent. Qui sont donc les Français qui achètent des voitures électriques ?
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Premier enseignement, l’âge moyen d’un acheteur d’une voiture électrique est le même que celui d’un véhicule thermique, à savoir 56 ans. Une précédente étude du cabinet d'études statistiques AAA Data dévoilait ainsi que les seniors étaient les premiers acheteurs de véhicules neufs (54 %). Une donnée qui s’explique par leur part grandissante dans la population française mais aussi par leur pouvoir d’achat bien plus conséquent qu'auparavant.
Il s’agit également d’un homme qui habite à plus de 70 % en milieu urbain. Un encrage géographique notamment dû à une tendance à concentrer des bornes de recharge dans les plus grandes villes mais aussi au fait que les grandes aires urbaines concentrent les plus hauts revenus. Des Français étant plus susceptibles d’avoir la capacité financière d’acheter une voiture électrique, plus chère qu’un modèle thermique.
L’étude du magazine dévoile également que les propriétaires d’une voiture électrique ont majoritairement un autre véhicule. Parmi ces propriétaires, 26 % déclarent avoir deux véhicules, 22 % trois et 6 % quatre ou plus. Une donnée qui prouve que ce modèle propre ne convient actuellement pas à toutes les situations. Elle met surtout en exergue les faiblesses de ces modèles : autonomie limitée, dépendances aux infrastructures de rechargement, temps de recharge, etc. Ces véhicules sont d’ailleurs souvent destinés à partir en voyage et donc à parcourir plus de kilomètres. Selon les données d’AAA-Data, 54 % sont à motorisation diesel et 29 % essence.
Une interrogation subsiste : le profil dressé par Auto Plus est-il immuable ? Pour encourager l’ensemble des Français à acheter électrique, le gouvernement s’est décidé à multiplier les mesures : aides à l’achat, augmentation du réseau de bornes de recharge, restrictions de circulation, etc. Alors que la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit d’interdire la vente des véhicules essence ou diesel d'ici à 2040, le temps presse.