Assurance auto Comparez gratuitement
La firme au losange affiche des ventes en berne malgré sa volonté de reconquête. Toutefois, les autres marques du groupe, notamment Alpine et Dacia, apportent des motifs de satisfaction.
Renault avait prévu d’entamer une révolution il y a tout juste un an. Le projet de « Renaulution » porté par son nouveau patron, Luca di Meo arrivé de chez Fiat, comportait plusieurs sorties et chantiers qui n’ont pas tous été menés à bien en 2021.
Car c’est bien l’un des enseignements d’une année morose pour l’automobile française : le nouveau groupe Stellantis (né il y a un an de la fusion de PSA et FCA) a détrôné la marque au losange en termes de ventes.
La marque emblématique de l’ex-groupe PSA, Peugeot, cumule en effet 17% de parts de marché en 2021, contre 16% pour Renault. Et c’est bien la Peugeot 208 II qui se retrouve en tête des ventes hexagonales l’année dernière (avec plus de 78 000 unités).
Malgré le succès de la Clio V (qui se classe deuxième avec 75 000 unités vendues), la marque au losange a vu ses ventes diminuer de près de 5% par rapport à 2020 : 2 900 000 voitures vendues il y a deux ans contre 2 700 000 l’année dernière). En la matière, Renault affiche donc une performance encore moins bonne que l’ensemble du marché, dont les ventes ont « augmenté » de 0,5% entre ces deux dernières années.
Il faut dire que le groupe a été particulièrement impacté par la pénurie de semi-conducteurs, qui frappe le secteur depuis maintenant un an. En février, son usine de Sandouville avait dû être fermée pour deux jours, fautes de composants, et tout au long de l’année la production a été fortement ralentie sur les autres sites.
En juillet dernier, Renault prévoyait que sa production annuelle serait amputée de 200 000 véhicules en raison de ces difficultés d’approvisionnement. Finalement, au terme de l’année, ce sont 500 000 véhicules qui manquent à l’appel, selon l’AFP.
Toutefois, malgré ces performances commerciales en berne, quelques succès doit vent être portés au crédit de Renault, comme sa nouvelle identité visuelle, qui doit amorcer le virage électrique du groupe.
Sur ce segment, c’est surtout la Dacia Spring qui a de quoi rendre optimiste. Sur l’année, il faut se souvenir que la Tesla Model-3 a détrôné la Zoé en tant que voiture électrique la plus vendue en Europe. Mais la Spring, sortie à la rentrée dernière, affiche déjà de belles ventes : elle se place au pied du podium des véhicules « verts » les plus écoulés sur l’année, malgré une apparition tardive.
En novembre, il s’agissait également de la voiture électrique la plus vendue dans l’Hexagone, avec près de 3 000 unités achetées. On peut donc supposer que le pari low-cost du groupe – avec une voiture proposée à 17 000 euros avant bonus – va continuer à grappiller des parts de marché cette année.
En revanche, toujours côté électrique, il faudra attendre encore un peu avant de voir ressortir la Renault 5 équipée d’une batterie. Le modèle historique du groupe doit aussi être le fer de lance de sa stratégie de reconquête de la voiture populaire.
Enfin, autre motif de réjouissance, qui était aussi à l’agenda du groupe il y a un an, la relance de la marque Alpine. Le constructeur de Dieppe a tout simplement doublé ses ventes de voitures en France. Bien sûr, la production reste presque artisanale, avec 1 600 véhicules vendus dans l’Hexagone (2 600 au total dans le monde), mais la marque au A fléché a aussi su faire parler d’elle en Formule 1 (victoire sur le Grand Prix de Hongrie) et en équipant depuis peu la gendarmerie nationale.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !