Assurance auto Comparez gratuitement
La conduite autonome avance en Europe. À partir du 14 juillet 2022, un amendement permettra l'expérimentation de la conduite sans les mains, à quelques conditions près. Autrement dit, l'Europe va essayer la conduite autonome de niveau 3.
Un peu de contexte : savez-vous comment fonctionne la conduite autonome ? On la divise habituellement en cinq niveaux ou « paliers » :
Aujourd'hui en France, la conduite autonome est autorisée jusqu'au niveau deux. Le conducteur doit donc garder les mains sur le volant.
Mais le 14 janvier dernier, le texte de la Convention de Vienne sur la circulation routière (1968) a été modifié par 53 pays. Grâce à un amendement ajouté à l'article 34, la conduite autonome pourra être expérimentée à partir du 14 juillet prochain, soit le jour de la Fête Nationale !
Tel que défini par la Commission économique pour l'Europe des Nations unies (UNECE), le niveau trois indique que « le conducteur ne conduit pas lorsque ces systèmes de conduite automatisée sont engagés — même si le conducteur est assis dans le siège du conducteur ». Mais si le système lui indique de reprendre les manettes, il doit reprendre le contrôle de son véhicule. Ainsi, la conduite autonome ne peut être instaurée que sous réserve de « conditions limitées ». En d'autres termes, elle ne fonctionnera que « si toutes les conditions sont réunies ».
Cette nouvelle législation devrait donc voir le jour en France. Mais d'abord, la conduite autonome de niveau trois sera testée dans les bouchons sur autoroute. En outre, les routes concernées doivent interdire la circulation aux piétons et aux cyclistes. De surcroît, la chaussée doit être « équipée d'une séparation physique qui divise le trafic ». Enfin, la vitesse « opérationnelle » ne doit pas dépasser 60 km/h. Une limite de vitesse qui pourrait évoluer si les tests sont concluants.
Rappelons qu'en France, un décret avait été adopté afin de mettre à jour le code de la route pour permettre aux véhicules autonomes de circuler dès septembre 2022. Avait notamment été posée la question de la responsabilité en cas d'accident, si le système de conduite autonome est activé. Le gouvernement avait conclu que la responsabilité serait celle de l'opérateur du système lorsque la conduite autonome est activée.
À l'époque, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari avait déclaré par un tweet : « Dès septembre 2022, [les véhicules autonomes homologués] pourront rouler sur des parcours ou des zones prédéfinis ».
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !