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Dans le cadre d’un examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, n’a pas manqué de rappeler que les complémentaires santé (assurances et mutuelles) n’augmenteraient pas leurs tarifs à l’occasion de la réforme du reste à charge zéro (nouveau 100 % santé).
La réforme du 100 % Santé ne sera pas un prétexte pour les complémentaires santé pour augmenter leurs tarifs, selon Agnès Buzyn, ministre de la Santé. « Nous avons été extrêmement vigilants dans les négociations à veiller à ne pas avoir d’augmentations de tarifs des complémentaires. » a-t-elle déclaré.
Un discours que la ministre de la Santé tenait déjà en début d’année lors du lancement officiel de la concertation sur cette réforme. De plus, un comité de suivi ou "observatoire des prix" est prévu tous les 6 mois afin de vérifier « que les complémentaires intègrent le RAC 0 [restant à charge 0] dans leur budget habituel ».
Si la ministre souhaite limiter la hausse des tarifs des mutuelles pour ne pas grever le budget des Français, il semble pourtant que cette réforme coutera cher aux complémentaires santé. Selon les calculs des acteurs du marché, cette réforme leur coutera plusieurs millions à milliards d’euros.
Selon des exemples de l’Argus de l’Assurance, Carte Blanche Partenaires aurait ainsi calculé un surcout total dépassant le milliards, réparti comme suit : plus de 600 millions d’euros sur l’audiologie, entre 500 et 600 millions sur le dentaire, 70 millions sur l’optique.
La CNAM quant à elle table sur un effort s’articulant autour de 500 millions d’euros entre 2017 et 2023 pour la partie dentaire.
Face à ces prévision financières difficiles, les assureurs et mutuelles spécialistes de la santé résisteront-elles aux hausses de tarifs, tiendront-ils leur engagement ? Un spécialiste table quant à lui que une majoration tarifaire de l'ordre de 1,6 à 8,9 % selon le tyype de contart santé souscrit d'ici à 2021.
La Mutualité française a demandé à ce que la réforme soit appliquée au plus tôt mais de manière progressive sur trois ans.
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Je reçois la CMU.C ,dont je fais bénéficié ma mutuelle ACS COULEUR GROUPE DE LA MACIF. Bien que les déclaration les déclarations gouvernementales pour une non augmentation pour 2019, celle-ci est passée de 22,98 € à 28,16 € PLUS DE 20% d'augmentation,J'ai porté réclamation par courrier simple à celle-ci mais sans réponse de leur part .Que dois -je faire . Merci de votre réponse BIEN A VOUS
Oui, s’il ne s’agit pas d’un contrat de groupe (rarement le cas en santé)
Vous pouvez tenter de résilier avec la loi chatel de suite si l’avis d’échéance n’a jamais été envoyé ,ou en retard de cet vous bénéficiez alors de 20 jours supplémentaires pour résilier à partir de la date d’envoi de l’avis d’échéance.
Petite précision : c’est l’assureur qui a la charge de la preuve de l’envoi.
Sinon vous pouvez résilier hors échéance pour augmentation de prime.
D’abord, vous vérifiez que votre contrat comprend une clause de révision du contrat. Si les conditions d’augmentation sont respectées vous devez normalement attendre la prochaine échéance pour résilier (mais certains assureurs acceptent la résiliation). Si ce n’est pas le cas, vous envoyez alors une lettre recommandée AR en motivant votre résiliation d’augmentation de prime.
Si la clause de révision du contrat n’existe pas, vous pouvez demander la résiliation pour augmentation de prime (sauf cas de mutuelle à cotisation variable).
Les courriers de résiliation doivent être adressés en LRAR.
Sinon il y a également le circuit classique en cas de désaccord : LRAR au service réclamation et médiateur.
Ma mutuelle ASAF&AFPS augmente ses tarifs de 9,6% pour 2019 … Que peut-on faire ?
Si c'ets une mutuelle individuelle vous pouvez résilier en respectant les conditions,
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