Fortunes diverses sur le front des
assurances en Afrique et aux portes de l’Europe. Alors que l’Entreprise nationale d’assurance et de réassurance de l’
Angola (ENSA) connaît une progression assez admirable de son chiffre d’affaires, la
Russie s’apprête à connaître des heures difficiles, la faute à une nouvelle législation.
Russie : 200 assureurs condamnés à disparaître ?
L’année
2012 sonnera-t-elle le glas de moult compagnies d’
assurance en Russie ? C’est la crainte qui agite actuellement le secteur local des assurances alors que la loi exige désormais une
augmentation sensible
du capital. Le tout sur fond de crise financière mondiale.
Ainsi, à partir du 1er janvier 2012, le capital des sociétés d’assurance devra être multiplié par quatre et atteindre au moins 480 millions de roubles pour les compagnies qui officient en matière d’assurance et de réassurance.
Or, si l’on en croit les chiffres du premier semestre de 2011, 75 % des assureurs ne satisfont pas à ces nouvelles exigences. Même si la situation s’est améliorée en août 2011, elle demeure préoccupante, ce qui fait dire à Alexandre Koval, directeur de Rosstrakhnadzor, gendarme russe de l’assurance : « Je pense que deux cent [compagnies] quitteront le marché à la fin de l'année ».
Angola : l’ENSA pleine d’assurance
En Afrique, l’Entreprise nationale d’assurance et de réassurance de l’Angola (ENSA) ne cache pas ses ambitions.
Avec un chiffre d’affaires estimé à 300 millions de dollars pour 2011, la firme juge que les années à venir devraient être marquées par une croissance entre 10 et 15 %. Car, l’entreprise prévoit d’étendre ses offres à la faveur de partenariats signés avec les concessionnaires automobiles, les acteurs du secteur immobilier et d’autres entreprises.
À noter que l’
ENSA a récemment concocté un produit d’assurance de
responsabilité civile de frontières servant à assureur les véhicules en provenance de pays voisins.