Le
CCSF vient de rendre son dernier avis. Un avis qui concerne les
comparateurs d’assurance. Sollicité par
Christine Lagarde, l’ancienne ministre de l’Economie désormais au FMI, l’organisme a dévoilé ses
propositions pour les comparateurs. Le CCSF recommande notamment qu’ils soient plus identifiables et vraiment transparents.
Comparaison d’assurance : être identifiable
Après avoir rencontré les dirigeants des
principaux comparateurs d’assurance du web français (
Assurland.com, Hyperassur, LeLynx...), le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) rend enfin son verdict sous la forme de
principes.
Sollicité pour « renforcer l’information des consommateurs et la concurrence en matière d’
assurance automobile et de multirisques habitation », le CCSF constate d’abord : « Les comparateurs d’assurances ne sont pas toujours
identifiables comme tels par les internautes, en particulier du fait que certains sites internet se présentent sur des moteurs de recherche comme comparateurs alors qu’ils ne proposent de comparer qu’un nombre très limités de contrats voire, dans certains cas, les contrats proposés par un seul assureur ».
Comparaison d’assurance : être transparent
A l’issue de ces discussions, les différents comparateurs consultés se sont entendus sur un certain nombre de principes.
Entre autres propositions, le CCSF recommande pour une meilleure identification des acteurs du secteur que la « présentation du comparateur sur les moteurs de recherche [soit] claire, exacte et non trompeuse ».
Toujours dans un souci d’information des différents visiteurs, le CCSF considère qu’il doit exister une
réelle transparence. Un principe qui se dédouble pour concerner les
liens économiques et la
rémunération des comparateurs.
Dans le premier cas, le Comité estime : « Les éditeurs de comparateurs d’assurances sont transparents sur les liens économiques, y compris capitalistiques, qui les lient aux entreprises et intermédiaires d’
assurance dont ils présentent les offres ».
Sur la rémunération, il ajoute : « L’internaute est informé qu’il n’a rien à payer pour le service de comparaison, que l’éditeur de
comparateur d’assurances est rémunéré par les entreprises ou intermédiaires d’assurance dont il présente les offres et que les conditions de cette rémunération sont sans influence sur la présentation et la sélection des offres ».