C’est à l’issue d’un
sinistre qu’il intervient. Mandaté par la compagnie d’assurances, l’
expert dresse un état des lieux des dégâts résultant du sinistre. Cruciale, son intervention doit permettre de fixer le montant de l’
indemnisation versée à l’assuré qui aura pris soin de souscrire une
assurance auto. Tour d’horizon du rôle joué par l’expert.
L’expert auto, indépendant et impartial
Utile à la détermination du montant de l’indemnisation, l’intervention de l’expert automobile n’est pas automatique et dépend toujours du
bon vouloir de l’assureur qui se décide à la lumière de la déclaration de
sinistre.
À noter que, même s’il est mandaté par la compagnie d’assurances, l’expert demeure tout à fait indépendant et sa mission doit être menée en toute impartialité.
L’expertise auto n’est pas toujours possible
Il faut distinguer deux cas de figure en matière d’expertise automobile :
• l’examen du véhicule est possible
• l’examen du véhicule s’avère impossible
Dans le premier cas, l’expertise a lieu
dans le garage où le véhicule de l’assuré se trouve immobilisé. Après avoir vérifié que le véhicule correspond bien à celui qui figure au contrat d’
assurance automobile, l’expert va vérifier la
cohérence du constat amiable avec les dégâts visibles sur la voiture. Une fois ces constatations préliminaires achevées, il estime le coût des réparations nécessaires à la remise en circulation du véhicule.
Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’il apparaît impossible d’examiner le véhicule pour cause de vol par exemple, l’expert s’appuie sur un faisceau d’indices pour estimer la valeur du véhicule au moment de sa disparition.
Il pourra notamment tenir compte :
• de la cotation Argus
• de la valeur du véhicule au regard du marché
• des conclusions du dernier contrôle technique
• des réparations précédemment réalisées
La possible contestation de l’expertise
Mécontent des résultats de l’expertise automobile ? Sachez qu’il est toujours permis à l’assuré de contester les conclusions de l’expert à condition de mandater à ses frais un nouvel expert qui procèdera alors à une expertise contradictoire.
À noter qu’une
tierce expertise sera appelée pour trancher s’il apparaît que les deux rapports d’expertise sont trop éloignés l’un de l’autre. L’intervention de ce troisième expert sera financée à parts égales par l’
assuré et l’assureur.