Assurance auto
La question de l’augmentation des prix aux péages sur les autoroutes créée de réels désaccords au sein du gouvernement. Alors que les tarifs devraient être à la baisse pour les voitures propres, ils augmenteront inévitablement du côté des véhicules diesels. Une hausse de 0,57% est d’ores et déjà à prévoir pour 2016.
Si l’information annoncée par le Journal du Dimanche est confirmée, les automobilistes possédant une voiture propre devraient voir leur facture au péage s’alléger dans les prochains mois. Une nouvelle tarification considérée comme écologique par le gouvernement. L’objectif étant de récompenser les conducteurs de voitures électriques et hybrides. À l’inverse, les adeptes des véhicules diesels seront en quelque sorte pénaliser puisqu’ils devront s’acquitter d’une taxe encore plus chère aux péages. Une technique avantageuse pour les sociétés d’autoroutes qui n’appliqueront plus de tarif unique. De ce fait, elles pourront bénéficier d’une hausse globale de la tarification des péages.
Pour pouvoir appliquer ces nouveaux tarifs aux péages, il faudra être en mesure de faire la différence entre les voitures propres et celles qui polluent beaucoup plus. Une vignette qui classerait les véhicules par niveau de pollution pourrait donc être utilisée en guise d’indicateur. Un système très simple qui est dans les cartons du ministère de l'Écologie depuis l’année 2014. Cela permettrait également d’interdire la circulation des véhicules les moins propres lorsque le pic de pollution atteindra des résultats trop importants. De nouveaux projets qui devraient finir par véritablement voir le jour en 2016.
En attendant, l’ensemble des automobilistes se demandent quel sera le tarif de l’augmentation. Ils espèrent surtout que l’addition ne sera trop salée au moment fatidique où ils franchiront la barrière de péage. Pour le moment, la hausse serait estimée à 0,57%. Un chiffre qui sera confirmé (ou non) le 1er février 2015. Par ailleurs, le gouvernement souhaite limiter les profits des autoroutiers. Un nouveau plan de rentabilité serait donc fixé entre 7 et 8%. Une fois celui-ci dépassé, c’est l'État qui encaissera une partie des bénéfices.
RECHERCHEZ DANS LES ARTICLES
RUBRIQUES
SUIVRE L'ACTUALITÉ DE L'ASSURANCE