Réunis le 5 décembre 2011 à Paris pour
les 60 ans du Fonds de garantie des assurances obligatoires (
FGAO), entité qui indemnise les victimes en cas de
non-assurance, les acteurs de l’
assurance auto ont participé au colloque « Assurance et sécurité routière », l’occasion d’évoquer l’épineuse problématique du
défaut d’assurance.
La sinistralité accrue des non-assurés
Alors que l’on célébrait le soixantième anniversaire du Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO), il fut logiquement question du défaut d’assurance à travers un colloque intitulé « Assurance et sécurité routière ». Une thématique qui faisait écho au rapport de François Werner, directeur général du FGAO, consacré à cette problématique et remis au ministre de l’Economie, des Finances et de l’industrie.
À cette occasion,
Jean-Luc Névache, délégué interministériel à la
Sécurité routière, a précisé : « 1 à 2 % des véhicules en circulation ne sont pas
assurés alors que 4 % des accidents mortels sont le fait de non-assurés ». Ou comment rappeler la
sur-accidentalité de cette catégorie d’usagers du réseau routier.
Le répertoire, la parade contre le défaut d’assurance ?
Au-delà de ce constat, l’événement fut également mis à profit pour dessiner quelques pistes destinées à venir à bout de ce préoccupant phénomène.
Déjà évoqué dans le rapport de François Werner, le
répertoire unique a de nouveau été mentionné. Visiblement partagée par les assureurs et les pouvoirs publics, cette option doit permettre de
croiser diverses données dont l’immatriculation et le certificat d’
assurance.
Directeur des assurances de biens et de responsabilité au sein de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA), Stéphane Penet avertit sur le coût éventuel d’une telle solution : « Pour être efficace, ce répertoire unique doit être fiable dans plus de 99 % des cas. Pour arriver à ce niveau et compte tenu des assurances de flottes notamment, développer un tel outil sera coûteux. Il est primordial de bien réfléchir à nos objectifs avant de se lancer dans l’aventure. »
Le conseil d’Assurland : vous êtes assuré chez
AXA ou la
Matmut ? Dans ce cas, apprêtez-vous à voir votre prime d’assurance voiture augmenter sensiblement entre - 5 et + 6 % chez le premier assureur cité et de 1,8 % en moyenne pour le second. D’autres chiffres vous attendent à l’article
AXA et la Matmut : l'assurance auto en hausse en 2012.