Alors que le gouvernement souhaite limiter le coût moyen des auto-écoles, que les clients ne seraient pas contre des tarifs moins élevés, des auto-écoles d’un nouveau genre voient le jour sur Internet. Véritable menace pour les auto-écoles traditionnelles.
Nouveaux modèles économiques, les auto-écoles low-cost ont, comme leur nom l’indique, pour objectif de proposer des tarifs bien plus bas que les structures traditionnelles.
Absence de locaux, moniteurs d’auto-écoles indépendants, ce modèle casse les coûts et par conséquent les tarifs pour le public ciblé. Les cours de Code de la route se font uniquement via Internet et mandatent uniquement les moniteurs pour effectuer les cours.
C’est le cas de la start-up Ornikar, qui malgré un service moins cher, se heurte au refus catégorique des auto-écoles traditionnelles et ne peut pour le moment obtenir l’agrément obligatoire, délivré par la préfecture de police.
Autre acteur du permis en ligne, Auto-école.net a quant à lui reçu cet agrément, notamment pour son service de Code sur la Toile mais cette fois avec des moniteurs d’auto-écoles salariés.
Ces nouveaux services se vantent de casser les prix (de 50 % environ), une ristourne non négligeable lorsque l’on sait qu’un permis de conduire peut atteindre un coût de 1200 euros, dans le cas d’une réussite à l’examen du premier coup (code et 20 heures de conduites). Il faut compter quelques centaines d’euros en plus pour les malheureux qui ont échoué et qui doivent reprendre quelques heures de conduites avant le prochain examen.
Pour le président de l'Union nationale des indépendants de la conduite (Unic), Philippe Colombani, Ornikar n’obtiendra pas l'agrément nécessaire pour les auto-écoles. Pour lui, les moniteurs indépendants risquent de « paupériser toute une activité et favoriser le travail au noir ».
Malgré ce refus catégorique, ce nouveau modèle économique se présente comme une réelle menace puisqu’il répond directement à une volonté du gouvernement : rendre le permis de conduire moins cher.
Pour d’autres, la solution de la réduction de couts réside dans la réduction des délais des épreuves de conduites. Plus les délais sont longs, plus les candidats au permis prennent davantage d’heures payantes (bien sûr !) et plus le coût total du permis s’alourdit.
Une fois le permis de conduire en poche, les jeunes conducteurs doivent à nouveau faire face à un poste de dépense automobile : l’assurance auto.
Obligatoire, cette assurance pèse souvent très lourd dans le budget des jeunes automobilistes, les assureurs considérant les jeunes permis comme des assurés à risque.
Mais grever son budget n’est pas une fatalité ! Plusieurs solutions s’offrent à ces jeunes :
Plus d’infos sur les économies réalisables par un jeune conducteur
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