Assurance auto
Selon une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le taux d’infraction dans le secteur de la réparation et de l’entretien automobile atteindrait près de 39 %. Etat des lieux.
Relative au respect des règles de protection du consommateur dans le secteur de la réparation et de l'entretien automobile, une enquête menée par la DGCCRF laisse apparaître un taux d’infraction non négligeable estimé à 38,85 % pour 803 entités visitées. D’après l’organisation, cela justifie une « surveillance régulière du secteur par [ses] agents ».
Alors que l’entretien du véhicule représente 27 % du budget auto des Français, cette enquête témoigne d’une réelle opacité de l’information communiquée aux automobilistes. Ainsi, l’affichage des tarifs est bien souvent « obsolète, incomplet voire inexistant ». Par exemple, le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) n’est pas actualisé ou les prix ne sont pas affichés en toute taxe comprise (TTC).
Aux termes de son enquête, la DGCCRF a recensé une « cinquantaine de pratiques commerciales trompeuses ». Cela s’est traduit concrètement par 50 avertissements, 3 injonctions ainsi que 8 procès-verbaux.
Parmi ces différentes entorses, il est possible d’évoquer la facturation de tout essai routier ou la tromperie sur les prestations de services.
L’organisme estime également que les « concessionnaires de marque » ainsi que les « centres automobiles » semblent avoir bénéficié d’une meilleure formation que les « petites garages indépendants » lorsqu’il s’agit de respecter les règles de protection du consommateur.
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