Si le nombre de tués sur les routes diminue d’année en année, qu’en est-il pour la catégorie des personnes qui roulent dans le cadre professionnel ? La section des risques professionnels de l’Assurance Maladie a commandé un sondage Ifop sur le risque routier professionnel. Voici les résultats.
Le téléphone, l’un des principaux risques routiers dans le cadre professionnel
Du 28 novembre au 7 décembre 2011, l’institut Ifop a interrogé 501 chefs d’entreprises françaises de plus de 250 salariés.
Les dirigeants ont été invités à s’exprimer sur leurs perceptions ainsi que leurs actions en matière de risques routiers professionnels.
Globalement, les employeurs estiment que les deux principales causes d’accidents de la route sont l’utilisation d’objets mobiles embarqués comme un téléphone portable ou un GPS (61 % en mission, 50 % trajet domicile-travail) ainsi que la fatigue et le stress (56 % en mission, 43 % trajet domicile-travail), et ce aussi bien lors d’une mission professionnelle que lors d’un trajet domicile-travail.
Du côté des actions contre les risques routiers dans le cadre pro, 60 % des dirigeants déclarent avoir mis en place des actions de prévention. La majorité (90 %) se traduit par des actions de sensibilisation, 77 % par un contrôle régulier des véhicules utilisés par les employés.
Zoom sur les risques liés au téléphone au volant
Un petit coup de fil rapide pour prendre un rendez-vous ou pour prévenir d’un retard, l’utilisation du téléphone au volant est une plaie, que ce soit dans le cadre professionnel ou privé.
Selon l’association Prévention Routière, « téléphoner au volant multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel ». Le problème est lié à la concentration du conducteur : dès la sonnerie du téléphone, l’attention du conducteur se détourne de la route au profit d’un appel téléphonique. Le conducteur met alors plus de temps à réagir, il contrôle moins ses rétroviseurs, bref le téléphone au volant est un véritable danger. Conduire et téléphoner en même temps multiplie le risque d’accident par cinq.
La loi interdit l’usage du téléphone au volant pendant la conduite. Le conducteur imprudent pris la main dans le sac…ou plutôt le téléphone à l’oreille risque une amende de 135 euros et 3 points en moins.
Côté assurance, ce n’est pas mieux : l’
assurance auto peut refuser d’indemniser le responsable d’un accident s’il est prouvé que ce dernier téléphonait en conduisant. Etant donné que l’utilisation est interdite, l’assureur considèrera qu’il s’agit d’une circonstance aggravante.
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