Dans l’affaire Elisa Pilarski, une confrontation a eu lieu entre le compagnon et la famille de la jeune femme. A la sortie de cette confrontation, un membre de la famille révèle que le téléphone de la victime a pu être analysé. Un étrange message pourrait démontrer la dangerosité de l’animal.
L’affaire Elisa Pilarski se poursuit. En début de semaine, Christophe Ellul, le compagnon de la victime a été confronté à la famille de la jeune femme.
Pour mémoire, la vie d’Elisa bascule le 16 novembre 2019 lors d’une promenade avec Curtis dans la forêt de Retz, à quelques kilomètres de Soissons dans l’Aisne. La jeune femme sera retrouvée entièrement déshabillée et couverte de morsures de chiens.
Il aura fallu quasiment un an d’investigation pour que les enquêteurs arrivent à élucider le mystère. Plusieurs pistes ont été étudiées : celle d’un malinois qui rodait dans les environs selon les dires d’Elisa dans un post Facebook, celle de chiens d’une chasse à courre qui avait lieu le jour du drame et enfin Curtis.
Selon des experts, les blessures sur le corps de la jeune femme : « tendent à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort de Mme Pilarski » affirme le procureur de Soissons, Eric Boussuge.
A la sortie de la confrontation, l’oncle d’Elisa Pilarski raconte aux journalistes que : « Le téléphone d’Élisa a été analysé quinze mois après son décès. Il en ressort qu’elle avait pris une vingtaine de photos de Curtis entre 13h06 et 13h11, quelques minutes seulement avant son décès. »
Le chien serait alors sans muselière. Quelques minutes plus tard, le compagnon d’Elisa lui envoie un message en écrivant : « Je le fais piquer ». Un message troublant qui pose une question. L’homme connaissait-il la dangerosité de l’animal ?
Pour la famille de la victime, le compagnon était au courant de la dangerosité du chien et aurait tenté de modifier la scène du crime. Rappelons que ce dernier a été mis en examen pour homicide involontaire dans cette affaire.
Avec la divulgation de nouvelles expertises qui incrimine le chien, son avocat a demandé de nouvelles expertises. De son côté, l’avocate de la famille d’Elisa Pilarski souhaite « qu’on arrête de faire de Curtis la victime de ce dossier ».
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