Le Parlement russe a décidé d’interdire la confiscation des animaux de compagnie de personnes endettées. Des politiques qui ne considèrent plus les chiens et chats comme des « meubles ».
Une avancée pour le bien être des animaux en Russie. Le 13 avril 2021, le Parlement a voté pour l’interdiction de confisquer les animaux de compagnie de personnes endettées.
Jusqu’à présent, les chiens ou les chats de race dont le prix peut être très important pouvaient être confisqués par les autorités aux personnes endettées.
Pour les autorités, la confiscation de l’animal de compagnie pouvait être un moyen de pression au même titre que la confiscation d’une voiture ou d’un meuble pour inciter les débiteurs à rembourser leurs dettes.
Même si la pratique n’était pas systématique, le chef de l’Alliance des défenseurs des animaux louri Koretskikh explique qu’« un être vivant ne doit pas devenir un otage pour régler des questions financières ».
« La confiscation d’un animal de compagnie est une procédure très douloureuse, ces amendements permettront d’empêcher des tragédies qui peuvent avoir lieu si les huissiers confisquent un animal », a réagi le chef de la Douma Viatcheslav Volodine qui a soutenu le projet et dont les propos ont été relayés par Ouest France.
Cette décision implique que les animaux ne sont plus considérés comme des « meubles » en Russie.
Utiliser son chien ou son chat pour éponger des dettes n’est pas qu'une pratique répandue en Russie. En 2019, des huissiers allemands ont décidé de saisir et vendre un Carlin pour éponger les dettes d’une famille d’Ahlen.
Selon l’ancienne propriétaire, les huissiers avaient dans un premier temps, jeté leur dévolu sur un fauteuil roulant utilisé par le père de famille. Malheureusement, l’objet qui n’était pas la propriété de la famille est remplacé par un petit carlin.
Répondant au nom d’Edda, le chien a donc été vendu sur le site aux enchères Ebay pour la somme de 750 euros. Un montant dérisoire pour cette race.
A l’époque, l’affaire va plus loin en raison de l’intervention de la nouvelle propriétaire. Le petit chien a dû subir de nombreuses opérations explique au journal Bild : « Je suis énervée. La ville m’a tout caché. Le chien a dû être opéré à quatre reprises et une cinquième opération doit avoir lieu dans cinq semaines ». Une enquête est alors ouverte par les autorités pour répondre aux interrogations de la femme.
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