Un projet de loi visant à interdire les colliers de dressage pour chiens et chats a été adopté par l'Assemblée nationale en raison des souffrances infligées aux animaux.
L'Assemblée nationale a voté en faveur de l'interdiction des colliers électriques, étrangleurs et à pointes utilisés pour "dresser" les chats et les chiens, en raison des souffrances provoquées à ces animaux domestiques. La proposition de loi a été adoptée en première lecture par 111 voix contre 5 et sera maintenant transmise au Sénat. Seuls les élus du Rassemblement national ont voté contre.
La proposition de loi visant à interdire les colliers de dressage coercitifs, tels que les colliers électriques, étrangleurs et à pointes, a été présentée par la députée Renaissance Corinne Vignon en collaboration avec la Fondation Brigitte Bardot. Elle a dénoncé les "lésions physiques et psychiques" causées aux animaux par ces colliers, tels que "brûlures", "perte de poils", "comportements de terreur" et "paralysie", déclarant qu'ils ne sont pas efficaces et contre-productifs.
Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a accueilli favorablement l'adoption de la proposition de loi visant à interdire les colliers de dressage coercitifs, déclarant qu'il s'agit d'une "avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale", alors que les "attentes sociétales sont de plus en plus fortes" en matière de bien-être animal.
La proposition de loi vise à interdire "l'utilisation sur les chiens et les chats de tous les dispositifs qui causent des décharges électriques, des étranglements sans mécanisme de sécurité ou des pointes tournées vers le corps de l'animal". Les contrevenants risquent une amende administrative de 750 euros et jusqu'à 3 750 euros en cas de récidive ou pour les professionnels de dressage animal.
Une dérogation a été ajoutée à la proposition de loi en commission pour les services des armées utilisant des chiens, et pour les opérations de capture d'animaux dangereux et errants. Cette exception pour les militaires a été critiquée par la députée de La France Insoumise Anne Stambach-Terrenoir.
La proposition de loi interdit également la vente, la cession, payante ou gratuite, et la publicité de ces colliers de dressage, et prévoit des amendes administratives de 3 000 euros pour les personnes physiques et 15 000 euros pour les entreprises en cas de violation de cette interdiction.
La Fondation Brigitte Bardot a exprimé sa satisfaction quant à l'adoption de cette proposition de loi qui contribue à "mettre fin à la maltraitance banalisée par l'éducation violente des animaux, qui causent des séquelles physiques et des conséquences traumatiques augmentant le risque de dangerosité et entraînant de nombreux cas d'abandons et d'euthanasies", selon elle.
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