La piqûre de rappel vient de la police nationale. Sur son compte Twitter, elle rappelle les risques encourus par les propriétaires ou les anonymes qui maltraitent des animaux. Face aux affaires toujours plus nombreuses, la police prône la sensibilisation tout en mettant les points sur les « i ».
Pas une semaine sans découvrir un fait divers sordide sur la maltraitance animale. Un chien retrouvé avec le museau et le cou scotchés à Calais, un autre lapidé à mort à Mulhouse ou plus récemment un homme filmé entrain de frapper un chat … Aujourd’hui, les affaires se multiplient au grand dam des associations pour la protection des animaux.
Face à cette maltraitance animale , la justice est de plus en plus sévère vis-à-vis des propriétaires ou des anonymes en prononçant des peines de prison ferme. D’ailleurs, la police nationale n’hésite pas à sensibiliser les internautes sur cette question en rappelant les risques encourus.
C’est via Twitter que la police rappelle que « maltraiter un chat, un chien ou tout autre animal est puni par la loi de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende » avant d’interpeller ses abonnés : « Si vous êtes témoin d’un acte de cruauté animale, signalez immédiatement les faits au commissariat ». Preuve que cette cause est importante pour les internautes, le message a été retweeté 1300 fois et liké 1500 fois en l’espace de 24 heures.
La sensibilisation auprès de la population semble fonctionner. Dans l’affaire du chat frappé dans la rue, ce sont les enquêteurs de la plateforme Pharos qui ont décidé d’ouvrir une enquête. Pour rappel, Pharos est le portail officiel des signalements de contenus illicites sur le web. Lorsqu’un internaute est confronté à une vidéo montrant une maltraitance animale ou à des contenus illicites, il peut effectuer un signalement.
Si le contenu est jugé illicite par les policiers et gendarmes de Pharos, le signalement est orienté vers un service d’enquête. Une enquête pénale peut ainsi être ouverte sous l’autorité d’un Procureur de la République.
A noter que la personne qui effectue un signalement peut soit donner son identité en remplissant un formulaire ou à l’inverse préserver son anonymat. Mais rassurez-vous, dans les deux cas, le signalement est traité de la même manière par les policiers et gendarmes.
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