Assurance credit
Immo : les primo-accédants redoutent le prélèvement à la source
Depuis le 1er janvier 2019, le prélèvement à la source (PAS) de l’impôt sur le revenu est entré en vigueur. Toutefois, cette nouvelle mesure ne manque pas de susciter quelques inquiétudes. Ainsi, si l’on en croit les enseignements d’un récent sondage, une majorité de Français redoutent notamment que des erreurs soient commises s’agissant du montant prélevé. Coup de projecteur.
Il y a quelques jours, le prélèvement à la source est enfin devenu une réalité. En prélude à ce changement significatif, une étude menée par OpinionWay pour le compte de Vousfinancer.com, réseau de 185 agences de courtage en crédit et 650 conseillers, a été dévoilée.
Cette enquête inédite laisse apparaître que 72 % des Français ressentent quelques craintes à propos de l’application du PAS évoquant des « erreurs dans le montant prélevé » ou une baisse de leur pouvoir d’achat.
Toutefois, Frédéric Micheau, directeur des études d’opinion chez OpinionWay, estime que ces réticences pourraient s’avérer seulement temporaires. Ainsi, il considère qu’en l’absence d’erreurs fréquentes et si le dispositif démontre son efficacité, ces inquiétudes devraient « se dissiper rapidement ».
Si l’on s’intéresse plus spécifiquement aux futurs acquéreurs d’un bien immobilier, une majorité d’entre eux (ndlr : 55 %) dit craindre des difficultés au moment de contracter ou de rembourser leur crédit immobilier.
En effet, avec l’entrée en vigueur du PAS, les sondés se disent inquiets de devoir faire face à davantage de difficultés pour affronter leurs « charges financières, notamment le paiement des mensualités ».
Ils sont aussi nombreux (ndlr : 55 %) à redouter que la banque ne leur accorde un montant de crédit inférieur à celui qu’ils auraient pu obtenir avant le 1er janvier 2019 et la mise en place du prélèvement à la source.
Enfin, ces craintes apparaissent plus marquées lorsqu’il s’agit de primo-accédants. En effet, 72 % d’entre eux redoutent que leur capacité d’emprunt se trouve amoindrie et 75 % craignent d’éventuelles difficultés pour honorer leurs différentes charges financières.
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