Deux mois après le lancement de la vaccination chez les pensionnaires en Ehpad, les résidents demandent un assouplissement des restrictions. Une demande justifiée en raison des effets positifs de la vaccination. Certains établissements n’ont pas attendu les nouvelles règles sanitaires du gouvernement pour lâcher un peu de lest.
Cela fait quasiment deux mois que la France a débuté sa campagne de vaccination. En raison du nombre de vaccins limités, les résidents des Ehpad ont été vaccinés en priorité.
Début février 2021, plus de 40% des fonctionnaires avaient déjà reçu une première dose. Aujourd’hui, la grande majorité des résidents et du personnel sont protégées contre la Covid-19.
Des personnes âgées désormais protégées et qui souhaitent obtenir un assouplissement des restrictions. Olivier Véran, le ministre de la santé indiquait lors d’un point presse relayé par Europe 1 : « On sera bientôt en mesure de dire si la vaccination en Ehpad permet d’éviter les formes graves et les hospitalisations ».
Le gouvernement n’a pour le moment pas pris de décision sur un potentiel assouplissement des mesures. Cependant, certains établissements n’ont pas attendu le feu vert des autorités pour lâcher un peu de lest.
Dans de nombreux Ehpad, les pensionnaires qui ont été vaccinés ont de nouveau accès aux visites dans les chambres mais aussi participer à des activités communes. La durée des visites n’est plus limitée à une heure. En revanche, les déplacements en extérieur sont toujours limités.
Un retour à la vie sociale pour des seniors qui répondent bien au vaccin contre la Covid-19. Selon les chiffres, les contaminations ont diminué de 40%. Le taux n’est que de 11% pour les autres tranches d’âges.
Selon les données de Santé Publique France, 42,5 % des plus de 80% et 19,1% des 75-79 ans ont été vaccinés en France. Le nombre de foyers de contamination continue de diminuer.
Même si des directeurs ont décidé de prendre les devants, ils demandent une prise de parole du gouvernement pour établir des mesures nationales d’assouplissements.
Un assouplissement qui pourrait mettre du temps à se décider. En cette fin du mois de février 2021, l’exécutif est sous pression face à la remontée du virus.
Ces derniers jours, les chiffres ne sont pas bons dans certaines régions de l’hexagone. La preuve, un confinement partiel a été décidé sur le littoral des Alpes-Maritimes. Dans le Nord et plus particulièrement à Dunkerque, les élus locaux souhaitent « un dernier sursis avant le reconfinement ».
Interrogé sur le sujet, Emmanuel Macron a estimé que « compte tenu de la situation, il vaut mieux régionaliser » pour lutter contre l’épidémie. Le Président estime qu’il est nécessaire de « faire du cas par cas, en concertation pour le moment ».
Il y a quelques jours, le locataire de l’Elysée a annoncé se donner 8 à 10 jours pour relâcher ou resserrer les contraintes liées au virus.
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