Le vélo est à la mode : moyen de transport propre, activité physique, objet à la mode et surtout très pratique car peu encombrant, il voit sa cote de popularité augmenter d'années en années. Mais un mal sévit dans l'Hexagone : les voleurs de vélos sont plus actifs, déterminés et nuisibles que jamais. La start-up Wheelskeep veut couper l'herbe sous le pied de ces malfrats. Une alternative à l'assurance vélo ?
Plusieurs facteurs poussent particuliers et professionnels à investir dans un vélo, voire parc de vélos. La hausse des prix du carburant, les taxes carbones, la saturation des axes routiers en ville, le malaise des transports en commun, la multiplication des pistes cyclables ou encore l'envie de faire un peu de sport sont autant de raisons qui poussent les usagers à se tourner vers la bicyclette. Le parc français compte par ailleurs 21 millions de vélos. Mais l'augmentation du nombre de cyclistes et de vélos en circulation a entraîné une recrudescence des vols. « Dans le monde entier, le premier problème du cycliste, c'est le vol. Le vol du vélo, mais aussi des roues, de la selle, de la sonnette... C'est le principal frein à son développement », déplore Mathieu Labey, créateur de Wheelskeep.
Et ce problème peut être chiffré de façon très explicite :
Selon le site globometer.com :
Ainsi, Mathieu Labey a lancé sa start-up en 2017 afin de lutter contre cette forme de criminalité incessante. Le principe est très simple : des arceaux mobiles sont installés dans l'espace public pour permettre aux usagers d'attacher leur vélo, tout en pouvant compter sur la présence de gardiens.
On le sait, il est difficile de rester serein lorsque personne ne garde un œil sur notre précieux deux-roues. C'est pourquoi l'ingénieur informatique a développé une application qui contrôle entrées et sorties des vélos, mais aussi leur état. Et il mise sur l'humain : des « keepers », étudiants en freelance chargés de garder les vélos et accessoires confiés par le public. « Lorsqu'on met un humain, le comportement des gens est différent. Sur 10 000 vélos que nous avons gardés jusqu'alors dans nos parcs, il n'y a pas eu le moindre accessoire volé », se félicite Mathieu Labey.
Le système de Wheelskeep a été testé quelques fois à Lyon, mais des villes telles que Bordeaux, La Rochelle ou Annecy sont également intéressées. Les gros événements sont une véritable manne pour la petite entreprise : « Notre record, c'est un parking à vélo de 1 000 places lors des demi-finales du Top 14 pour le LOU à Gerland », allègue Mathieu Labey. Le dispositif peut également fonctionner sur une plus longue durée : « Pendant trois mois, on a mis en place un parking surveillé en bas de la tour Oxygène de Lyon. Il était plein tous les jours », ajoute-t-il. Des parcs à vélo ont aussi été installés pour le festival High Five à Nancy, pour la Nuit de l'Erdre à Nantes, pour les Francofolies de la Rochelle mais aussi pour le salon Vicatech à Paris.
La start-up ne compte pas s'arrêter là et rêve déjà d'un avenir radieux. L'ingénieur veut diversifier son offre en proposant de l'entretien : il met à disposition des pompes et peut s'occuper d'un changement de chambres à air. En effet, l'entreprise dispose de son propre matériel ! Il est aussi possible de faire entretenir son vélo avant de quitter le parc. « C'est un peu la station service des vélos en plus du parking », s'enthousiasme Mathieu Labey.
Elle veut également mettre en place des parcs de jour permanents à proximité d'entreprises, de gares ou de centres commerciaux au niveau national. Le coût du stationnement est en outre pris en charge par les institutions, collectivités ou les sociétés qui font appel à ce service. « Il est important de rendre les choses gratuites ou le moins cher possible pour les usagers du vélo », affirme-t-il.
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