Long de 3 100 kilomètres, entre le Caire et la nécropole de Gizeh, le
Rallye des Pharaons apparaît comme un vrai défi pour les amateurs de cylindrées. Avec ses dunes gigantesques, c’est l’
assurance de souffrir. Surtout si, comme Marcelo et Andrea, l’on conduit une
Vespa. Espérons qu’ils avaient une bonne
assurance moto.
Dominer les dunes sur un Vespa
Une garde au sol ridicule, des suspensions dérisoires, une transmission arrière qui souffre. Assurément, se lancer à la conquête du Rallye des Pharaons au guidon d’un Piaggo Vespa PX 150, ce n’est pas de tout repos. Pourtant, ces montures limitent le risque de chute à grande vitesse grâce à leur centre de gravité très bas.
De toute façon, ce ne sont sans doute pas ces considérations qui ont guidé le choix des deux Italiens, Marcelo Dibrogni et Andrea Revel. Car, ils n’étaient clairement pas là pour affoler les chronos.
À la fin, c’est Jean-Louis Schlesser qui gagne
Dans la catégorie automobile, Jean-Louis Schlesser a triomphé des dunes égyptiennes. Multi-couronné, le pilote français s’est montré tout simplement intraitable remportant sans difficulté majeure une nouvelle rose des sables. Une ligne de plus à ajouter à son immense palmarès.
Pour les deux-roues, c’est l’Espagnol Marc Coma qui l’a emporté devant le Portugais Helder Rodrigues, les deux pilotes totalisant le même nombre de victoires (3). Si Marc Coma a devancé son adversaire, c’est grâce à un record supplémentaire. Un coude-à-coude d’anthologie.