Le 29 octobre de chaque année se tient la journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Parfois nommé « attaque cérébrale », il peut survenir à tout âge chez l'adulte, mais aussi chez l'enfant ! Il correspond à une obstruction ou rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau. S'il est aujourd'hui de mieux en mieux traité, il reste dangereux en raison du risque de dommages irréversibles sur le cerveau. Risques, traitements, prises en charge... Assurland.com fait le point.
L'AVC, c'est 140 000 victimes chaque année, dont 30 000 décès. Cela fait environ un accident toutes les quatre minutes. 60% de ces victimes récupèrent leur indépendance, mais 40% gardent des séquelles importantes. Les plus fréquentes et invalidantes sont paralysie touchant une ou plusieurs parties du corps d'un seul côté et l'aphasie, ainsi que trouble du langage allant de la difficulté à trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Chez certains patients, des séquelles discrètes mais handicapantes peuvent persister : fatigue, trouble de la concentration, anxiété, irritabilité.
Ces chiffres ne sont donc pas à prendre à la légère. « Nous sommes tous concernés ! Une personne sur quatre aura un AVC au cours de sa vie », affirme Charlotte Cordonnier, professeur au CHU de Lille et vice présidente de la Société européenne neurovasculaire.
Si l'âge moyen de survenue d'un AVC est de 74 ans, un quart des victimes ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. Par ailleurs, on constate une inquiétante recrudescence du nombre d'AVC chez les jeunes. En cause ? De nouveaux facteurs de plus en plus répandus dans notre société : drogues, pollution atmosphérique, obésité ou encore diabète. Chez les femmes, où il est la première cause de mortalité, il faut ajouter d'autres données à risque pilule, grossesse, ménopause, traitements hormonaux... Le tabac et la dépression ont également un rôle non-négligeable dans le risque d'AVC.
L'AVC présente plusieurs symptômes typiques :
En outre, la vitesse de marche post-AVC pourrait être une source information capitale pour les médecins. D'après une étude de la Manchester Metropolitan University, elle permettrait de déterminer si une victime est prête à réintégrer la vie active. « L’AVC affecte le contrôle moteur et les fonctions motrices. Pour retourner au travail, il faut être capable de marcher jusqu’à une voiture, un bus, le bureau et des salles de réunions. Si on ne peut pas marcher ou si on se fatigue facilement, la capacité à faire son travail va être sérieusement impactée », détaille le docteur Hannah Jarvis qui a conduit l'étude. Il semblerait que le seuil significatif soit une vitesse de plus d'un mètre par seconde. Les patients se situant en deçà n'ont pas repris leur activité.
Face à un AVC, le réflexe à prendre est simple : appeler immédiatement le 15 (Samu) ou le 112 (numéro d'appel des urgences en Europe). En attendant les secours, la victime doit rester immobile et en position allongée si possible. Il est important de prendre en charge l'AVC le plus tôt possible pour réduire le risque de lésions cérébrales et de séquelles permanentes.
En terme de traitement, deux solutions sont aujourd'hui proposées en France. La thrombolyse doit être réalisée dans les 4 heures 30 après l'apparition des premiers symptômes et consiste à désagréger le caillot sanguin par intra-veineuse. Elle permet d'éviter un handicap sur sept. La thrombectomie laisse une marge de manœuvre de 6 heures suivant les premiers symptômes et permet d'éviter un handicap sur quatre. Son principe est le suivant : aspirer le caillot dans l'artère bouchée via un microcathéter.
Si la recherche progresse et que les traitements sont de plus en plus performants, la meilleure solution contre l'AVC reste la prévention. La « prévention primaire » (i.e. la prévention du premier AVC) représente 75% des cas et se base sur le dépistage et le traitement des facteurs de risques vasculaires.
Classé par ordre d'importance, les facteurs de risques sont les suivants :
Risques majeurs :
Risques moyens :
Risque faibles :
Il peut aussi être pertinent de souscrire à une assurance hospitalisation pour prévenir les frais engendrés par un AVC. Un tel forfait permettra à la victime de percevoir des indemnités pendant la durée de son hospitalisation et d'encaisser les coûts élevés impliqués par les interventions et services hospitaliers. Si un patient ne bénéficie pas d'une mutuelle tiers payant, il sera alors contraints d'avancer l'intégralité des frais engendrés.
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