Assurance santé
La pilule du lendemain plus facile d'accès
La contraception d’urgence profite depuis fin mai d’une nouvelle évolution. Ses conditions d’accès sont facilitées pour les étudiantes. Bien que la pilule du lendemain ne soit pas efficace à 100%, ce décret devrait permettre aux jeunes filles d’être moins réticentes à l’idée de franchir le pas.
Depuis le 28 mai dernier, un décret permet aux lycéennes et collégiennes de profiter de la pilule du lendemain plus facilement. Il s’inscrit dans la lignée de la modernisation du système de santé français. Initiée par la Ministre de la santé, Marisol Touraine, cette modification de texte supprime la nécessité d’une situation de « détresse caractérisée » dans les établissements scolaires. En effet, auparavant, les étudiantes devaient manifester cette « détresse » et se justifier pour avoir accès à la pilule du lendemain.
Grâce à ce nouveau décret et la suppression de cette condition, les délais diminueront et il sera plus facile de recevoir la petite pilule. Le but ici n’est pas de banaliser ce geste mais bien de réduire l’attente dans cette situation d’urgence. Les jeunes n’ont en effet que cinq jours après leur relation pour prendre la nouvelle pilule. Sur le long terme, une réduction des grossesses non voulues des étudiantes est attendue.
Pour obtenir la pilule contraceptive d'urgence, l’étudiante peut se rapprocher de son infirmière scolaire, se la procurer anonymement et sans ordonnance en pharmacie ou dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI). Signalons qu’elle est gratuite pour les mineures et les étudiantes.
Précisons enfin que ce nouveau décret ajoute que l’infirmier/ère se doit de «proposer à l'élève mineure, qui peut le refuser, de s'entretenir avec le titulaire de l'autorité parentale ou avec son représentant légal de la démarche d'aide et de conseil mise en œuvre».
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