Une étude montre que la santé mentale des jeunes travailleurs de moins de 30 ans s’est dégradée depuis 2019. En cause, la pandémie mais aussi le contexte professionnel. La conséquence ? De plus en plus de traitements médicamenteux.
Selon l’étude du groupe de protection sociale Malakoff Humanis publiée cette semaine, la santé mentale des salariés en dessous de l’âge de 30 ans est fragilisée. Depuis 2019, on note une augmentation de jeunes exprimant leur mal être. Deux ans de Covid et de restrictions en tout genre sont passés par là. Ils étaient 49 % à se déclarer fatigués ou épuisés en 2019, ils sont aujourd’hui 56 %.
Parmi les jeunes salariés, 36 % déclarent sur cette tranche d’âge avoir été en arrêt de travail entre mars 2021 et mars 2022 contre 18 % pour les autres générations. 16 % d’entre eux l’ont été pour des troubles anxieux, dépressifs, du stress…
Les jeunes se sentent plus malmenés au quotidien que leurs aînés :
Interrogés sur les raisons principales de leur santé mentale fragilisée, les jeunes sont 44 % à l’imputer au contexte professionnel. Ils sont 67 % à blâmer l’intensité et le temps de travail et 47 % à faire un lien entre leur état et des rapports sociaux dégradés au travail.
Contre cela, les traitements médicamenteux deviennent parfois nécessaires. 22 % des jeunes salariés affirment consommer des somnifères, des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Ils étaient seulement 11 % en 2019.
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