Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne a expliqué vouloir présenter un nouveau passeport certifiant la vaccination ou un test négatif au Covid-19 durant ce mois de mars. Toutefois, certains pays membres de l'UE voient ce projet d'un mauvais œil, alors qu'une petite partie seulement de la population européenne a pu pour l'instant être vaccinée.
La Commission européenne compte proposer durant ce mois de mars un projet de « passeport vert », un passeport numérique confirmant si une personne est bien vaccinée contre le Covid-19 ou si elle a récemment été testée négative au virus. « Nous présenterons ce mois-ci une proposition législative pour un 'Digital Green Pass'. L'objectif est de fournir la preuve qu'une personne a été vaccinée, des résultats de tests pour ceux qui n'ont pas encore pu être vaccinés, des informations sur la guérison du Covid-19. »
De plus, le passeport pourrait préciser si une personne « peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire, de la présence d'anticorps », tel que l'a expliqué un porte-parole de la Commission.
En janvier dernier, les chefs d'États et des gouvernements s'étaient réunis pour décider de normes partagées pour ce certificat ; jeudi dernier, ils ont mis en avant « une approche commune ». « Nous nous proposons d'assurer la coordination sur les critères […] et de créer une plateforme qui connecterait les différentes solutions nationales », avait allégué Ursula von der Leyen, jugeant que ce travail préparatif avec les États durerait « au moins trois mois ». En outre, elle avait évoqué les « interrogations scientifiques » remarquant que la vaccination ne garantissait pas que l'on cesse de transmettre le virus.
Toutefois, quelques États dont notamment la France se montrent réticents à la mise en place d'un tel système. En effet, ils estiment que la question des droits en lien à un passeport vaccinal est prématurée et pourrait créer d'importantes inégalités : moins de 5 % des Européens ont pu avoir accès au vaccin à l'heure actuelle. A contrario, des pays comme l'Autriche ou la Grèce désirent qu'un tel dispositif devrait être mis en place rapidement, entre autres afin de sauver leur saison estivale.
Car ce passeport « a pour but, sur les bases des informations disponibles dans ce certificat, de faciliter la liberté de mouvement », tel que l'a expliqué le porte-parole de la Commission, remarquant que le respect de la libre circulation est dans les cordes de Bruxelles. Il respectera la protection des données, la sécurité et la vie privée » et devrait « permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l'UE ou en dehors, pour le travail ou du tourisme ».
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