Acteur bien connu de l’assurance en France, Generali a décidé de revoir son positionnement stratégique sur les contrats d’assurance vie. En effet, dans un contexte marqué par des taux d’intérêt négatifs, l’assureur veut mettre fin aux offres qui garantissent le capital en toutes circonstances et orienter les épargnants vers des placements plus risqués.
Au mois de juillet 2019, les assurances vie ont permis de collecter la bagatelle d’1,6 milliard d’euros. Depuis le 1er janvier 2019, la collecte nette représente 16,7 milliards d'euros et l’encours des contrats 1 754 milliards d’euros.
Il y a quelques jours - le 25 septembre 2019 pour être exact - Generali France a fait part de sa volonté de réformer le produit d’épargne préféré des Français pour le rendre moins sûr. Président-directeur général de l’assureur, Jean-Laurent Garnier a en effet considéré : « Le modèle de la sécurité absolue, de la garantie totale, est à bout de souffle ».
Dans l’Hexagone, il existe à l’heure actuelle deux contrats différents d’assurance vie. Le premier contrat est considéré comme étant à risques car l’épargne est non garantie du fait de son placement en bourse. Et, si l’épargnant peut gagner plus d’argent avec cette assurance vie, il peut aussi perdre l’intégralité du capital investi. En revanche, le second type d’assurance vie garantit 100 % du capital mais en contrepartie il rapportera moins à l’épargnant.
C’est ce que cette seconde formule d’assurance qui est évoquée et épinglée par Jean-Laurent Garnier. Generali veut que seulement 80 % du capital soit dorénavant garanti pour les nouveaux contrats d’assurance vie. En effet, avec les taux d’intérêt négatifs, le placement de l’argent des assurances vie n’est pas suffisamment rémunérateur pour l’assureur.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
RECHERCHEZ DANS LES ARTICLES
RUBRIQUES
SUIVRE L'ACTUALITÉ DE L'ASSURANCE