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Avec la hausse du prix du carburant, tous les moyens sont bons pour faire des économies. Certains automobilistes se sont mis à l’occasion (ou depuis quelques années) au covoiturage. Une manière d’économiser sur un plein d’essence, tout en participant à la diminution des émissions de gaz.
Plusieurs dizaines d’euros en plus pour un plein d’essence ? C’est la goutte de carburant qui fait déborder le réservoir ! Pour bon nombre d’automobilistes, il n’est plus possible financièrement de faire les trajets domicile-travail en voiture sans se ruiner.
Alors certains conducteurs optent pour le covoiturage. Plutôt bien répandu en France pour les trajets le week-end, le covoiturage tend à se développer désormais dans le cadre d’un aller-retour domicile-travail.
Selon France Bleu, les habitants de Saint-Sulpice-la-Pointe et de ses alentours (Tarn) s’organisent sur l’aire de covoiturage de la commune. Ces derniers ont pris la décision de partager leurs voitures et les frais inhérents aux trajets pour se rendre au travail. Le covoiturage est presque devenu un réflexe pour certains d’entre eux, aussi bien pour les déplacements du quotidien que ceux plus exceptionnels.
Pourquoi laisser des places vides dans une voiture quotidiennement utilisée alors que le carburant coûte si cher ?
L’organisation des conducteurs autour de ces solutions alternatives comme le covoiturage pour aller travailler va dans le sens du gouvernement. Dans cette optique, il a mis en place une mesure facultative pour les entreprises, dont l’objectif est d’inciter les salariés à pratiquer le covoiturage ou à aller au bureau à vélo.
Il s’agit d’une prime nommée « forfait mobilité durable » et financée – sur la base du volontariat – par l’entreprise. Cette prime annuelle atteint 400 euros pour les salariés du privé, 200 pour les salariés du secteur public. Cette somme est exonérée de cotisation sociale pour l’entreprise et défiscalisable pour le salarié. Initialement prévue pour 2020, avec l’adoption de la loi « mobilité », le gouvernement souhaiterait accélérer son entrée en vigueur au 1er janvier prochain, en raison de la grogne des automobilistes français face à la hausse des prix de carburant.
Mais attention, ce financement ne sera pas une obligation pour l’employeur. D’autre part, il ne sera pas cumulable avec la prise en charge des frais de transport en commun par l’employeur. Une décision remise en cause par les associations : en effet, certains salariés vont utiliser le vélo ou le covoiturage pour rejoindre les transports en commun, il serait logique qu’il bénéficie également de cette prime.
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