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Outre-Manche, les autorités sanitaires ont tranché : la cigarette électronique, également dénommée « e-cigarette » ou « vapoteuse », est recommandée pour arrêter de fumer. Les autorités françaises, quant à elles, se montrent plus floues, nuancées. Etat des lieux.
Si l’on en croit l’étude réalisée par le Public Health England, organisme rattaché aux autorités sanitaires britanniques, la cigarette électronique serait environ 95 % moins nocive que le tabac. C’est pour cette raison que son usage est recommandé pour tout fumeur qui souhaite en finir avec la cigarette « classique ».
Appartenant au Public Health England, le professeur Kevin Fenton considère que le fait de vapoter n’est pas complètement sans risque pour la santé. Toutefois, par comparaison avec le tabac, l’e-cigarette ne comporte qu’une « fraction de nocivité ».
Et, cette enquête de signaler que la majorité des composants chimiques responsables des maladies dues à la consommation de tabac ne figure pas dans les cigarettes électroniques. C’est pourquoi la vapoteuse serait approximativement 95 % moins nocive que la cigarette « traditionnelle ».
Enfin, l’inhalation passive des « fumées » de l’e-cigarette serait elle aussi moins nocive pour la santé que le tabagisme passif.
Réalisée grâce à des fonds publics, cette étude britannique vient contredire un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dévoilé en août 2014. L’enquête onusienne préconisait effectivement un encadrement strict de l’e-cigarette et notamment l’interdiction de sa vente aux mineurs et de son utilisation en milieux fermés.
Dans l’Hexagone, la Haute Autorité de Santé (HAS) s’est prononcée en faveur d’une tolérance de la cigarette électronique à des fins de sevrage. Mais, cela ne vaut pas pour autant recommandation explicite.
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