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L’annonce de la hausse du prix du carburant n’est pas passée inaperçue en France. Entre la hausse du prix du baril de pétrole, les taxes augmentées par l’Etat, les distributeurs de carburant, les Français sont en colère mais le gouvernement résiste. Mais pourquoi le prix du carburant explose-t-il ? Et quelles aident sont proposées pour contrer ces hausses ?
Après la dernière crise du carburant en France en 2008 ou le prix du baril avait doublé en seulement un an, entrainant la colère des automobilistes appelant à la grève ou au blocage des routes françaises.
10 ans après, même rengaine. Les prix à la pompe connaissent une nouvelle flambée, impliquant une hausse de la facture pour les Français. Les prix TTC du carburant frise des tarifs jamais observés depuis les années 2000 pour le gazole et depuis 2014 pour le sans plomb 95. Cette impressionnante hausse des prix n’est cette fois pas seulement liée au prix du baril mais à une décision de l’Etat d’augmenter les taxes sur les carburants.
Une crise sans précédent, qui se matérialise aussi par une nouveauté : le prix du diesel dépassant de quelques centimes celui de l’essence.
Conséquence : les automobilistes (et pas seulement !) se mobilisent contre l’explosion du budget auto, s’organisent et appellent à bloquer les routes et autoroutes (premier appel pour le 17 novembre), signent des pétitions (plus de 800 000 signatures), etc.
Face à la grogne des Français, 2 élus Républicains, Guillaume Peltier et Damien Abad, ont proposé la création d’un « chèque carburant » de 100 euros par mois à destination de 13 millions de Français, notamment à ceux qui ne bénéficient pas des réseaux de transports en commun.
Une proposition écartée par le ministre de l’Economie Bruno le Maire, justifiant son choix en qualifiant cette proposition de « solution à court terme qui contribuerait au réchauffement climatique ». En effet, le Président de la République, Emmanuel Macron défend la hausse des taxes sur les carburants en se basant sur l’argumentation écologique.
Toutefois, Macron souhaite compenser ces hausses, notamment en améliorant le chèque énergie à destination de ménages les plus modestes. Ce chèque, mis en place pour remplacer les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, concerne 3,7 millions de Français et s’élèvera à 200 euros par an dès 2019. Autre mesure proposée par le gouvernement, qui cette fois s’inspire de l’aide de 20 euros mensuels que les automobilistes des Hauts-de-France qui parcourent plus de 30 km par jour en voiture. Cette idée serait potentiellement en lice pour être étendue à tout le territoire et l’aide serait défiscalisée.
Enfin, plusieurs grandes enseignes (E. Leclerc, Carrefour, Casino et Intermarché) ont pris l’initiative quant à elles de proposer le carburant à prix coûtant courant novembre. Une bonne nouvelle pour les automobilistes qui se ruent déjà dans les stations-service.
Pour justifier la hausse des taxes sur le carburant, le gouvernement avance les arguments écologiques et sur la transition énergétique. En d’autres termes, l’idée est d’amener les Français à moins utiliser leur voiture, ou tout simplement les pousser à changer de voiture, vers des modèles plus respectueux de l’environnement.
Toutefois, selon Marianne, la hausse des taxes ne servirait pas uniquement à financer les technologies écologiques. En effet, la totalité de ces taxes n’iront pas à la transition écologique. Dès 2019, sur les 37,7 milliards d’euros de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) que l’Etat va ponctionner, seuls 7,2 milliards seraient destinés la transition écologique.
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