Comparez gratuitement

Faut-il souscrire l'assurance ski avec le forfait ski ?

13 janv. 2017 Stéphanie Robert 6388 vues

Assurance ski Comparez gratuitement

L’hiver est la saison du ski et la grande question qui se pose toujours est de savoir s’il faut oui, ou non, souscrire une assurance ski. Qu’elle se pose au pied des pistes à l’achat du forfait ou avant de se rendre en station, cette question est-elle pertinente ? Faut-il vraiment souscrire une assurance ski ? Si vos autres contrats d’assurance peuvent comprendre certaines garanties vous protégeant lors de la pratique du ski, elles prévoient souvent une couverture très faible.

Qu’est-ce qu’une assurance ski ?

Généralement proposée lors de la vente des forfaits de remontées mécaniques, l’assurance ski n’est pas obligatoire. Estimée entre 15 € et 20 € par semaine pour une personne lorsqu’elle est proposée en bas des pistes, cette assurance vous couvre en cas d’accident ou de chute. Elle comprend dans la plupart des cas une couverture pour :

  • le déplacement des secours,
  • les frais médicaux et d’hospitalisation,
  • le rapatriement en cas d’accident ou de dommage corporel,
  • le vol ou la casse de votre matériel de ski,
  • le remboursement du forfait ou des cours de ski annulés,
  • l’annulation du logement loué pour l’occasion

Si ces offres peuvent séduire car très utiles, il est toutefois nécessaire de faire attention aux tarifs proposés. Une assurance ski à plus de 20 euros par personne et par semaine est par exemple bien trop chère. Un autre point est à surveiller : les doublons. Avant de souscrire une assurance ski, aussi utile soit-elle, il faut penser à vérifier ses autres contrats. Certains skieurs, voire la plupart, seront déjà couverts par des contrats d’assurance plus courants.

 

 

ski
Économisez en quelques minutes sur votre assurance ski

Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !

Assurance ski : attention aux doublons

Les assurances spécialisées, comme l’assurance ski bien évidemment, sont prévues pour parer à tout problème en rapport avec des vacances aux sports d’hiver. Elles présentent également l’avantage de la simplicité. Néanmoins, il est fort probable que vous soyez déjà couverts pour les risques liés à la pratique des sports de neige. La souscription d’une assurance ski ferait alors doublon et vous payeriez deux fois pour un même service !

La couverture via une assurance santé

Qui dit sports d’hiver peut malheureusement dire accident ; la chute est si vite arrivée au ski. Vous vous cassez la jambe, vous endommagez vos ligaments croisés du genou, vous vous faites une entorse, etc. : les blessures sont multiples et souvent graves. Au-delà des dommages corporels, un skieur blessé doit donc être évacué et transporté vers un hôpital ou un simple cabinet médical. Il devra peut-être également bénéficier d’examens supplémentaires (opération ou rééducation). Si vous êtes déjà couvert par une bonne assurance santé, vous bénéficierez d’une prise en charge partielle ou totale. 

La couverture vie une assurance habitation (garantie responsabilité civile)

Si l’un de vos enfants ou votre conjoint(e) est responsable d’un accident, vous avez l’obligation de réparer les dommages causés aux tiers. C’est alors que l’assurance RC est utile. Assistance sur les pistes, rapatriement en cas de blessure, vérifiez également que votre contrat d’assurance multirisque habitation ne comporte pas déjà une garantie d’assistance qui fonctionne lors d’un séjour au ski. De plus, l’assurance logement sert également à assurer le logement loué le temps du séjour au ski si une garantie villégiature figure au contrat.

Attention toutefois aux éventuelles exclusions de garanties de ce type d’assurance, le ski pouvant en être une. Gare également au hors-piste qui ne sera pris en charge par personne.

La couverture via une carte bancaire

Certaines cartes bancaires, souvent « haut-de-gamme », peuvent vous permettre de bénéficier de différentes couvertures. Celles-ci proposant des assurances dans leurs services. Si vous avez payé l’intégralité, ou une partie cela dépend, de votre séjour avec cette carte, elle peut vous être très utile. Elle vous permettra notamment une couverture en cas d’endommagement ou de vol de votre matériel de ski ou encore d’annulation d’une location. Pour connaître les spécificités de votre CB le plus simple est de contacter son conseiller afin de savoir ce qui est, ou non, couvert par votre carte.

Quels sont les prix des interventions des secours en montagne ?

Que ce soit hors-piste ou hors du domaine skiable, l'intervention des secours en montagne est gratuite pour la victime. Une gratuité qui n'est toutefois valable que si l'intervention a été faite par les services de secours publics. Certaines communes faisant intervenir des sociétés privées peuvent ainsi exiger le remboursement des frais engagés.

Les prix d’interventions sont en moyenne les suivants :  

  • intervention proche des remontées mécaniques : entre 100 € et 250 €
  • intervention hors-piste mais sur le domaine skiable : entre 650 € et 800 €
  • intervention d'un hélicoptère : entre 1800 € et 3500 €/heure
  • secours aux pieds des pistes : entre 35 € et 50 €
  • secours dans des zones plus lointaines des remontées mécaniques : entre 340 € et 400 €

Quelle couverture en cas de ski hors-piste ?

Si vous aimez pratiquer le ski hors-piste, il est très fortement conseillé de souscrire une assurance ski spécifique qui permettra de bénéficier d’une couverture plus étendue en cas d'incident.

Les détenteurs d'une Carte Bancaire Premier ou Gold, peuvent déjà être couverts en cas d'incident hors-piste. Néanmoins, pour skier l’esprit léger, il est là encore conseillé de vérifier ses contrats et d’appeler sa banque.

Pour adeptes de hors-pistes ne disposant pas de Carte Bancaire Premier ou Gold, il est nécessaire de souscrire une assurance spécialisée. Afin de bénéficier d’une prise en charge en cas d'incident, il est néanmoins obligatoire de préciser à votre assurance que vous allez pratiquer le ski hors-piste. De nombreux contrats d’assurance ne couvrent pas ces accidents.