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Nombreux sont ceux qui conduisent sur les routes avec un handicap. Un handicap plus ou moins important, permanent, provisoire ou de naissance. Comme tout un chacun, ils ont besoin d'être assurés. C'est notamment le cas de Nathalie Jassurmalin. Il lui manque une main. Résultat, sa voiture comporte des équipements spécifiques adaptés à ses besoins : une poignée fixée sur le volant, des changements de vitesses automatiques, et j'en passe...
Alors question, si comme Nathalie vous avez un handicap, qu'en est-il en matière d'assurance auto ? Devez-vous souscrire des garanties spécifiques pour couvrir tous les équipements existants sur le marché (sièges pivotants, commandes d'accélération et de freinage au volant, portes coulissantes, bras électriques qui facilitent l'accès d'un fauteuil roulant,...) ? Bref, des équipements de qualité, à la pointe, mais qui se révèlent souvent très onéreux.
Afin d'éviter tout malentendu, première chose, signalez toujours votre handicap à votre assureur. Ensuite, mentionnez tous les équipements particuliers dont vous bénéficiez. Pourquoi ? Pour qu'ils soient bien inscrits sur votre contrat d'assurance. Comme ça, en cas de dommages ou de vol, bien garanti, vous serez bien indemnisé. Logique, non ?
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Pour aménager l'automobile d'une personne à mobilité réduite, il est possible de mettre à profit la prestation de compensation du handicap (PCH) versée par Chèque emploi service universel (Cesu).
Alors que son versement est assuré par la préfecture de votre domicile, ce "coup de pouce" représente 5 000 euros au maximum tous les 5 ans avec les taux de remboursement suivants :
Par ailleurs, sachez-le : ce n'est pas parce que vous êtes handicapé que vos primes d'assurance doivent être majorées. De fait, il n'y a pas de raison pour que vous soyez considéré comme une personne plus à risque qu'une autre. Pourquoi ? Parce qu'aucune statistique ne le prouve. Autrement dit, vous n'êtes ni meilleur ni moins bon conducteur qu'un autre.
Toutefois, en pratique, un véhicule aménagé pour la conduite d'une personne à mobilité réduite représente un coût non négligeable. Or, plus un véhicule coûte cher, plus sa prime d'assurance automobile sera élevée.
Enfin, vous aurez davantage de difficultés à décrocher votre permis de conduire. Vous allez en effet devoir vous plier à des visites médicales ainsi qu'à des examens de conduite pratiques plus approfondis. Tous les aménagements nécessaires apportés à votre véhicule pour que vous puissez conduire dans les meilleures conditions doivent être également notifiés. Un vrai parcours de combattant !