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Il y a des gens comme ça : malchanceux. Les pots de fleurs qui tombent d'une fenêtre du troisième étage alors qu'ils se promènent tranquillement dans la rue, c'est pour eux. Les grèves surprises dans les aéroports le jour où ils prennent l'avion, c'est pour eux. Les peaux de banane, les ascenseurs en panne, tout ça, c'est pour eux… Alors évidemment lorsqu'ils prennent le volant, les accrochages bénins mais fréquents, c'est aussi pour eux. Résultat, les malus s'accumulent. Les primes d'assurance auto augmentent jusqu'au jour où certaines compagnies ne veulent même plus entendre parler d'eux ! C'est ce qui est arrivé à Stéphane Jassurmalin. Jeune, sportif, mais aussi tête en l'air, trop distrait au volant quoi, au bout de 5 accrochages en moins de 2 ans, son assureur a fini par le considérer comme un conducteur à haut risque, et a préféré le radier.
L'occasion de se poser ces questions : les assureurs peuvent-ils refuser d'assurer un automobiliste ? Sur quels critères ? Et d'ailleurs, comment garantir des risques qui relèvent du hasard ?
Et bien déjà, livrons-nous à ce petit exercice : lancez un dé sur le tapis et je ne vous apprendrai rien si je vous dis que vous avez une chance sur six de tomber sur l'as. C'est net, c'est en appel. En clair, c'est statistique !
Et si vous répétez l'expérience des milliers de fois, vous constaterez que le nombre total de sorties de l'as, sera proche d'1/6ème.
Et bien pour les assureurs, c'est tout pareil. Ils se fient à la loi des plus grands nombres, à ce que les mathématiciens appellent tout bonnement la loi des probabilités, pour établir la survenance d'un risque. Comprenez sa fréquence.
Voilà pourquoi, vous l'aurez compris, en fonction de votre âge, de votre situation familiale, de votre zone d'habitation, de l'usage de votre voiture, de vos antécédents sur les routes (bonus/malus) et même de votre sexe (messieurs ne le prenez pas mal, les femmes sont légèrement plus civilisées que vous au volant), les assureurs vont superposer des grilles pour établir une tarification précise, qui tiendra compte des risques. Des risques probables donc.
Autrement dit, si, c'est un exemple, vous êtes un jeune homme (moins de 25 ans), célibataire, habitant dans une grande ville, avec à peine un ou deux ans de permis de conduire derrière vous… Et si, de plus, vous avez déjà été responsable d'un sinistre et que vous voulez assurer une voiture neuve, sportive et branchée, pour des déplacements quotidiens (loisirs et professionnels), autant vous dire que la survenance d'un risque vous concernant est très nettement supérieure à la moyenne !!
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Conclusion, soit votre prime d'assurance voiture risque d'être très élevée. Soit pire : vous risquez de recevoir en retour un courrier, du genre : « Cher Monsieur, à l'étude de votre dossier, nous avons le regret de vous informer que nous ne sommes pas en mesure d'assurer votre véhicule… ».
Une solution quand même, si aucune compagnie ne veut de vous, et pour ne pas finir en randonneur ou aux abonnés aux transports en communs pour la vie : le Bureau Central de Tarification (BCT). Un organisme qui peut obliger une compagnie d'assurance à vous assurer au minimum légal, c'est-à-dire au tiers, en Responsabilité civile. Pour le reste, la garantie, c'est vous !
De même que l'assuré, l'assureur peut résilier un contrat d'assurance sous certaines conditions et sous réserve de respecter les règles figurant au Code des assurances. Cette résiliation peut intervenir dans les circonstances suivantes :