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S’il est impossible de suspendre les cotisations d’assurance, le confinement est l’occasion parfaite pour se pencher sur ses contrats. Alors qu’avec le contexte actuel il peut être compliqué de résilier, une ordonnance publiée au JO est venue repousser de trois mois la date d’échéance des contrats. Plus aucune excuse pour résilier après avoir trouvé une assurance moins chère.
Ces dernières semaines le secteur de l’assurance n’a pas cessé de faire parler de lui. Peut-on cesser de payer ses cotisations durant le confinement ? La pandémie est-il un risque assurable ? Est-on couvert par son assurance emprunteur en cas de chômage partiel ? Diverses interrogations convergeant vers une seule est même réponse : « non ». Si la déception était jusqu’alors de mise, les assurés vont pouvoir se réjouir de plusieurs nouvelles cette semaine.
La première d’entre elles concerne la résiliation des contrats d’assurance. Publiée au Journal officiel le 25 mars, une ordonnance est venue repousser leur date d’échéance. Produit obligatoire, l’assurance auto est bien évidemment concernée par cette mesure. S’il est donc impossible de suspendre le règlement de la franchise, la date d’échéance de ces contrats a été repoussée jusqu’à 3 mois après la date de la fin de l’état d’urgence sanitaire. Pour rappel, la date d’échéance a une importance capitale lorsqu’il s’agit de résilier son contrat et donc dans la volonté de l’assuré de payer moins cher.
Si vous vous interrogez sur les changements pratiques qu’apporte cette nouvelle, voici un bref récapitulatif :
Un contrat d’assurance auto vous engage pour une période d’un an et est à reconduction tacite après la date d’échéance. Concrètement, passée la date anniversaire, le contrat est reconduit pour une année. Pour le résilier deux cas sont possibles :
L’ordonnance évoquée à son importance dans le premier des deux cas. Alors que le contrat d’assurance auto est à reconduction tacite, la prolongation de la date d’échéance va permettre à l’assuré de changer de couverture s’il le souhaite.
Avec cette ordonnance le gouvernement vient conforter les droits des assurés. Manque de temps, délai de La Poste, oubli, etc. : les raisons pouvant amener un assuré à ne pas résilier étaient nombreuses. Le problème est donc résolu et leurs droits en tant que consommateurs maintenus. Une occasion rêvée pour se pencher sur ses contrats. Même si vous ne pensiez pas à changer d’assurance auto, cette prolongation vous encourage à analyser le marché pour peut-être trouver une offre d’un montant inférieur à ce que vous payez. Entre la résiliation grâce à la loi Hamon, la date d’échéance repoussée et le confinement, il serait dommage de ne pas faire d’économies sur son contrat d’assurance auto.
A noter que si vous songiez à faire des économies sur d’autres produits d’assurance, cette prolongation de la date d’échéance est également applicable sur les contrats d’assurance habitation, assurance emprunteur, assurance moto ou encore de mutuelle santé.
La seconde bonne nouvelle concerne en priorité les sociétaires Maif. Après avoir constaté une baisse de 80 % du nombre des sinistres automobiles, le groupe mutualiste a annoncé un geste fort en reversant 100 millions d’euros de cotisations à ses 2,8 millions de sociétaires. Une somme importante qui représente 30 euros par véhicule assuré a indiqué la Maif. Si cette dernière invite les assurés à reverser cet argent aux établissements hospitaliers, les sociétaires pourront faire le choix de le garder.
Cette initiative de la Maif peut-elle provoquer un effet domino ? S’il est encore trop tôt pour le dire, les autres mutuelles ne devraient pas la suivre. « C’est un coup de pub facile pour la Maif », a d’ailleurs indiqué à l’Argus de l’assurance un représentant syndical d’une mutuelle concurrente. Si le geste agace c’est en raison des nombreuses polémiques déjà lancées sur l’effort de solidarité des assurances. Alors que dans une lettre ouverte adressée à la FFA (Fédération Française de l’Assurance), le député UDI de Paris Pierre-Yves Bournazel demandait aux assureurs de suivre l’exemple de la Maif, l’Argus de l’assurance souligne que la réalité est plus complexe qu’il n’y paraît. S’il y a bien une chute de la sinistralité automobile, les assureurs sont confrontés à une sinistralité additionnelle de 1,3 milliards d’euros en santé et prévoyance. Si l’on y ajoute les gestes de solidarité individuels* et la baisse du chiffre d’affaires, les efforts des assureurs s’élèvent à 3 milliards d’euros.
* La Matmut a par exemple financé le Fonds de solidarité mis en place par le gouvernement, donné des masques et gels hydroalcooliques à certains Ehpad et aidé la Fondation Charles Nicolle. Autre exemple, Generali France a indiqué à l’Argus de l’assurance avoir engagé 150 millions d’euros pour aider face à la crise, soit plus que « les économies réalisées sur la baisse de la sinistralité en auto ou en multirisques habitation ». La filiale du groupe italien Generali a également fait le choix d'élargir gratuitement le niveau de protection de certains de ses contrats professionnels.
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