Crise, chômage, les Français en sont victimes à tous les niveaux. Même à celui de la couverture maladie avec de plus en plus de Français qui cèdent à l’abandon de leur mutuelle. Conséquences ? Elles peuvent être importantes en matière de santé publique avec des Français qui finissent par renoncer à se soigner. Quelles alternatives à ce phénomène ? Quelles aides existent ? Quelle solution contre le renoncement aux soins ? Point sur la question de l’accès aux soins.
Selon les dernières données de la Mutualité Française, 5 % de la population n’aurait pas de mutuelle ou assurance santé. Cela représente 3,3 millions de Français et ce chiffre ne va pas en s’arrangeant puisque selon l’organisme mutualiste, cela correspond à plus de 500 000 personnes en deux ans.
Le risque (déjà une réalité) c’est le renoncement aux soins. Avec de plus en plus de médecins pratiquant les dépassements d’honoraires, on entre alors dans un cercle vicieux : pas de mutuelle, remboursement moindre des soins, restriction des consultations, conséquences sur la santé.
Les personnes les plus touchées par l’abandon de leur protection sociale sont les jeunes précaires, les chômeurs ainsi que les seniors en retraite.
Afin de limiter le nombre de Français sans protection sociale, le gouvernement a lancé un plan qui consiste à couvrir obligatoirement tous les salariés du secteur privé directement via leur entreprise. La mutuelle collective existait certes déjà, mais à partir du 1er janvier 2016, elle sera obligatoire dans toutes les sociétés du privé.
Véritable avantage pour les salariés, les garanties choisies par les sociétés devront correspondre à minima aux garanties imposées par décret. Mais les employeurs pourront bien évidemment opter pour une couverture plus importante en fonction des besoins de leurs salariés. Autre avantage non négligeable : le partage de la cotisation. L’entreprise prendra en charge au moins 50 % de la prime annuel, le salarié jusqu’à 50%.
D’autre part, une nouveauté initiée par une start-up de Montpellier débarque pour faciliter l’accès aux soins : il s’agit du chèque santé, qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2015.
Ce chèque permettra aux salariés d’accéder à des prestations de santé préventive non prise en charge par la Sécurité Sociale, dont une partie sera prépayée par l’entreprise.
Mais pas pour les personnes faisant partie des jeunes précaires ou des seniors à la retraite. Pour les personnes ne répondant pas aux critères des salariés, et qui n’ont pas le budget pour s’offrir les services d’une complémentaires santé, il existe des solutions d’accès aux soins.
Les personnes les plus démunies peuvent éventuellement bénéficier de la CMU-Complémentaire (CMU-C), prenant en charge les dépenses de santé à hauteur de 100 % du tarif de la Sécurité Sociale et propose le tiers payant (dispense d’avance de frais). Pour en bénéficier il faut répondre à un certain nombre de critères : être résident stable et régulier en France, et avoir des ressources des 12 derniers mois inférieures à un plafond fixé selon le lieu de résidence et la composition du foyer.
La CMU de base quant à elle, prend en charge la part obligatoire des dépenses de santé et fait office de Sécurité Sociale. La part complémentaire reste à la charge de l’assuré.
Enfin, l’aide pour une complémentaire santé (ACS) prend la forme d’un chèque d’un montant de 100 à 550 euros (à na pas confondre avec le chèque santé) qui permet de payer une partie ou la totalité de la cotisation annuelle d’une mutuelle, choisie parmi les offres du marché. Cette possibilité laisse ainsi le libre choix de l’offre santé pour l’assuré. Ce dernier peut toujours comparer les formules de santé avant de choisir l’offre qui lui convient et présenter son chèque d’ACS pour en déduire le montant.
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