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Santé : qu'y a-t-il dans votre shampoing ?

29 janv. 2017 David Quadrado 2810 vues

Et, si vous vous laviez les cheveux sans utiliser de shampoing ? Cette idée, qui peut paraître originale ou incongrue, nous vient des Etats-Unis où elle a été baptisée « low-poo » pour « peu de shampoing ». Portée par sa popularité outre-Atlantique, cette mode, qui veut en finir avec les produits chimiques présents dans les shampoings, débarque désormais en France. Mais est-elle seulement efficace ? Tentative de réponse dans la suite de cet article.

Le « low-poo » n’est pas pour tous les cheveux

Après le « no-poo » qui, comme son nom l’indique, consiste à n’utiliser aucune espèce de shampoing pour se laver les cheveux et à préférer un mélange de bicarbonate de soude, d’eau et de vinaigre de cidre, place aujourd’hui au « low-poo ».

Sous ce nom se cache une nouvelle méthode de lavage des cheveux. Elle consiste à espacer les lavages et à utiliser de l’après-shampoing sans sulfates qui peuvent provoquer des irritations, sans silicones qui alourdissent le cheveu et sans parabènes qui sont en fait des conservateurs. Vous l’aurez compris, le « low-poo » doit permettre de faire la chasse aux produits et substances chimiques que l’on peut trouver dans certains shampoings.

Toutefois, les coiffeurs ne sont pas complètement convaincus par l’efficacité de cette nouvelle mode capillaire. En effet, un après-shampoing ne possède aucun produit lavant pour débarrasser le cheveu de ses graisses. D’ailleurs, si vous possédez une chevelure assez grasse, le « low-poo » est à oublier.

Des perturbateurs endocriniens dans les shampoings

Comme le signale Ouest-France dans son enquête consacré au phénomène, un shampoing « classique », c’est-à-dire non biologique, se compose majoritairement d’eau (70 %) mais aussi de tensioactifs (20 %) qui permettent le nettoyage. Cité par Ouest-France, Samuel Herfray, coiffeur installé à Rennes, précise que ce sont ces « produits détergents » qui sont à l’origine de la mousse et qui possèdent un « effet lavant ».

D’après une étude réalisée par Noteo, système de notation de produits de grande consommation dont l’application a déjà permis de noter plus de 45 000 produits en hygiène, beauté, entretien, alimentation et autres boissons non alcoolisées, 65 % des shampoings vendus en grande surface contiennent des substances à risques pour la santé et l’environnement. On peut citer le propyl-paraben et le cyclopentasiloxane (aussi appelé « D5 »), deux perturbateurs endocriniens. Le premier provoquerait des problèmes cutanés et le second des troubles parmi la faune aquatique.

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