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Le célèbre service parisien Velib’ connait une crise sans précédent. Les parisiens ont pu le remarquer les vélos en libre-service ont changé depuis quelques mois ainsi que les bornes associées. Mais ces dernières ne sont toujours pas installées dans leur totalité. Les abonnements vont être remboursés…
Avec un service en dysfonctionnement, Velib’ fait face à une grave crise. En effet, les utilisateurs ont depuis plusieurs semaines du mal à utiliser les vélos en libre-service en raison de problèmes d’installation du nouveau parc de vélos.
En raison de ces problèmes, le syndicat Autolib’ Vélib’ a annoncé le remboursement intégral des abonnements de janvier, février et mars 2018 ainsi que la non-facturation des trajets au-delà de 30 minutes pour cette période.
Comment demander son remboursement Vélib’ ? Jusqu’au 30 juin, rendez-vous sur votre espace personnel sur le site velib-metropole.fr et remplissez le formulaire dédié. Le remboursement tiendra compte de l’offre d’abonnement et sera fait au prorata temporis.
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Smovengo, prestataire en charge d’installer les nouvelles stations Velib’ aurait pris du retard dans les travaux : alors qu’au printemps 1 400 bornes devaient être installées, il n’y en avait que 600 à la mi-avril.
Au-delà du retard, la qualité des nouvelles installations serait médiocre : les utilisateurs ne pouvant pas décrocher les vélos, des problèmes de faux contacts, une application mobile défaillante, etc.
Pour ce retard important, le prestataire avait écopé d’une grosse amende de 3 millions d’euros et avait été contraint de diffuser des informations sur l’avancée des travaux aux abonnés. Une crise compliquée par le piquet de grève lancé par les salariés Smovengo réclamant les avantages sociaux dont ils bénéficiaient dans leur ancienne filiale Cyclocity.
Le Conseil de Paris a décidé de rembourser les abonnements Velib’ pour avril, mai et peut-être juin « si le service n’est toujours pas satisfaisant ».
220 000 personnes peuvent prétendre à ces remboursements. Ces couacs ont couté cher à Velib’ puisque le service aurait perdu environ 100 000 abonnés suite à ces perturbations, même si le syndicat annonce 30 000 nouveaux abonnés.
Une crise d’autant plus risquée pour Velib’ que de nouveaux concurrents proposent un service similaire sans la contrainte des bornes et des stations.