Dans une interview accordée à Assurland, Joao Cardoso de Jesus, CEO et co-fondateur de Lovys revient sur la nouvelle levée de fonds de sa neoassurance et sur l’année 2020 qui a chamboulé le monde de l’assurance.
Cette levée de fonds nous a permis de faire entrer dans le capital 3 nouveaux investisseurs : Heartcore, NewAlpha ainsi que Raise Ventures. Les investisseurs historiques ont aussi participé. C’est le cas de la MAIF Avenir et de Portugal Ventures. Ces fonds vont nous permettre de faire évoluer Lovys.
Nous avons trois nouveaux objectifs : continuer à croître, élargir les offres Lovys (nous allons d’ailleurs lancer deux nouveaux produits en 2021) et se lancer à l’étranger.
Lovys est un des derniers acteurs à se lancer sur le marché français. Nous avons démarré nos ventes en août 2019. Nous avions comme objectif d’atteindre rapidement 20 000 clients. Un objectif qui a d’ores et déjà été atteint.
Puis la Covid-19 est passée par là. Nous nous sommes aperçus, dans un premier temps, que le confinement du mois de mars avait changé les habitudes des assurés. Ils avaient besoin d’un service dématérialisé, rapide et sur-mesure.
Lors du second confinement, la croissance de Lovys s’est poursuivie. Nous avons doublé notre portefeuille clients.
Clairement. Si nous analysons les 10 000 premiers clients de Lovys, on peut s’apercevoir que 60% ont moins de 35 ans. Un chiffre assez logique car nous avions en tête de capter cette cible.
Avec les confinements et la situation sanitaire, ce taux a changé. Maintenant, ce public de moins de 35 ans va représenter la moitié de nos clients.
La nécessité d’un service dématérialisé n’est pas seulement lié à l’âge mais un besoin plus large de la société.
Le concept de Lovys correspond vraiment aux besoins des gens.
L’importance de l’assurance habitation dans notre portefeuille commence à décroitre et cela est positif pour nous.
Notre premier produit a été l’assurance habitation. Du coup, la majorité des personnes identifie Lovys à l’assurance habitation. Cela commence à changer.
L’importance de l’assurance habitation dans notre portefeuille commence à décroitre et cela est positif pour nous. Nous voulons être un acteur « généraliste ».
Ce qui est différent et unique chez Lovys, c’est qu’un assuré peut souscrire un contrat avec plusieurs produits.
Nous sommes très fiers de notre concept. Pour nous, c’est important que les gens associent Lovys à un Netflix de l’assurance plutôt qu’à un nouvel acteur de l’assurance habitation.
Lovys propose déjà un prix très compétitif. En moyenne, nous sommes 20% moins cher que le reste du marché. Nous n’avons pas de problème lié à la tarification. Nous souhaitons maintenir le même niveau de cotisation pour nos assurés. Notre promesse c’est de rester compétitif par rapport aux acteurs traditionnels.
Il faut savoir que certains nouveaux acteurs arrivent sur le marché avec des tarifications basses mais ont déjà en tête de les augmenter. Nous n’avons pas cette politique chez Lovys.
Le problème n’est pas forcément lié à la crise sanitaire. Le débat est plus vaste. La question est surtout un lien avec la transparence. La Covid-19 a surtout révélé une méconnaissance des Français vis-à-vis des assurances.
Des assurés qui pensaient être protégés et qui finalement ne le sont pas. Les gens se méfient de l’assurance. Pour nous, c’est un enjeu majeur. Nous souhaitons vraiment éclairer le client pour qu’il sache si oui ou non il est protégé.
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