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Connaissant un véritable boom depuis plus d'un an, la trottinette électrique peut être un achat de rentrée intéressant pour éviter les transports publics ou profiter d'une météo encore clémente. Toutefois, certaines règles pas toujours bien connues sont à respecter, sous peine de sanctions.
Depuis le début de la crise sanitaire, la mobilité « verte » ne cesse de progresser. On pense bien sûr à l’engouement pour la voiture électrique, bien aidé par les incitations gouvernementales, mais aussi aux nouveaux moyens de déplacements individuels, comme les vélos à assistance électrique (VAE) et les EDPM.
Derrière ce sigle barbare, qui signifie « Engins de Déplacement Personnel Motorisés », on retrouve l’ensemble de ces véhicules individuels, sans place assise, qui fleurissent dans nos agglomérations : monoroues, trottinettes électriques, hoverboards, gyropodes ou encore gyroskates. Autant de nouveaux attelages que l’on peut aussi appeler des « NVEI », pour Nouveaux Véhicules Électriques Individuels.
Si la langue française n’a pas encore tranché entre les deux dénominations, les Français s’emparent, eux, largement de ces nouvelles mobilités. Selon le dernier baromètre de la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M) et du cabinet de conseils Smart Mobility Lab, le chiffre d’affaires du secteur de la micro-mobilité a atteint près de 300 millions d’euros en 2020, soit une hausse de 7,1%.
Mais sur ce marché dynamique, un « engin » domine largement les autres : la trottinette électrique, qui représente près de 90% des ventes dans le secteur des mobilités individuelles. Pour circuler sans aucune crainte au guidon de votre nouveau moyen de locomotion, voici quelques rappels et conseils.
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Le port du casque n’est pas obligatoire au guidon d’une trottinette électrique, mais il reste fortement recommandé en ville (et obligatoire hors-agglomération). En revanche, les nouvelles règles de sécurité en vigueur depuis le 25 octobre 2019 imposent de porter un vêtement rétro-réfléchissant de nuit ou en en journée quand la visibilité est insuffisante. Un certain nombre d’autres équipements de sécurité sont de plus obligatoires sur la trottinette :
Les conducteurs de trottinettes électriques doivent circuler sur les pistes cyclables en ville, ou, à défaut, sur la chaussée. La circulation sur le trottoir, aux côtés des piétons, est donc de fait interdite. Toutefois, la loi autorise d’y stationner si l’engin « ne gêne pas la circulation des piétons ».
Trois autres règles d’usage sont à ne pas oublier :
Les sanctions prévues par la réglementation en cas de manquements à ces règles ont aussi été édictées depuis 2019 :
Comme pour les autres véhicules motorisés (voiture, moto, autres EDPM) l’assurance trottinette est bien obligatoire pour circuler. La police minimum à souscrire est une assurance responsabilité civile (ou assurance au tiers), qui prend en charge les dégâts matériels et corporels infligés à un tiers si vous êtes responsables d’un sinistre.
Le manquement à cette dernière obligation est bien celle qui pourrait vous coûter le plus cher. La circulation sans assurance n’est en effet pas une simple infraction, mais un délit : le Code de la route prévoit donc une amende de 3 750 euros en cas de défaut.