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Comment inciter les conducteurs de deux-roues à rouler avec un casque homologué ? A Tahiti, en Polynésie française, une initiative inédite de sécurité routière verra bientôt le jour : ceux qui roulent avec un casque ne répondant pas aux normes en vigueur ne seront pas tenus de payer l’amende s’ils prouvent l’achat d’un casque adapté. Coup de projecteur.
Avec une sinistralité accrue, les conducteurs de motos et scooters paient un lourd tribut dans l’Hexagone mais aussi sur les routes de Polynésie française.
Face à ce terrible constat, les pouvoirs publics ont décidé de s’attaquer aux casques non homologués ou usagés de manière assez originale. Comme le signale la Dépêche de Tahiti, la première phase de cette opération de prévention lancée le 1er février 2015 consistera à offrir une alternative aux motards qui roulent avec un casque non conforme.
Les motards épinglés pourront au choix payer l’amende de 16 100 franc Pacifique (plus de 134 euros) ou se présenter sous quinzaine à la gendarmerie avec la preuve d’achat d’un casque neuf répondant aux normes françaises ou européennes. Ils seront alors dispensés du paiement de l’amende.
A y regarder de plus, le casque homologué d’entrée de gamme coûte aux alentours de 8 000 Fcfp (environ 67 euros). Autrement dit, le scootériste ou motard épinglé dépensera moins en achetant un casque flambant neuf. Espérons que les intéressés troqueront leurs casques de cross, demi-bols et autres casques de skate contre des casques adaptés à leurs besoins.
A partir de juillet 2015, cette opération de prévention routière devrait entrer dans sa seconde phrase. Elle concernera alors les casques usagés.
Il ne sera pas question ici d’une amende - un casque trop usé ne peut donner lieu à verbalisation - mais plutôt d’un bon d’achat dont le montant doit encore être arrêté.
A priori, un casque doit être changé au bout de cinq ans. Mais, en Polynésie française, avec l’humidité, le soleil et la transpiration, cet équipement est soumis à rude épreuve et le capitaine Faure estime que ce délai peut être réduit à trois ans. D’ailleurs, tout casque qui subit un choc ou tombe par terre doit être changé sans tarder.
Autre conseil : un casque doit toujours être attaché pour remplir son rôle protecteur. De même, il ne doit pas être trop grand et être parfaitement adapté à la tête du conducteur.
Même si cette opération de prévention ne s’intéresse pas à l’assurance, il s’agit là d’une question primordiale. Ainsi, aux quatre coins de France, tout conducteur d’un deux-roues doit veiller à souscrire une assurance moto. Cela lui permettra d’être couvert en cas de sinistre.
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