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Grève : demande en hausse pour les loueurs de deux-roues à Paris

25 déc. 2019 Théophile Robert 110 vues

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La grève interprofessionnelle qui affecte très fortement le secteur des transports a eu quelques conséquences non-négligeables en matière de déplacements. Certains jours, les prix des VTC peuvent être multipliés par trois, les loueurs de voitures croulent sous la demande et le trafic de vélos est plus élevé que jamais. Dans un tel contexte, les entreprises louant des deux-roues (vélos, scooters mais aussi trottinettes) enregistrent une demande record.

Un changement du mode de consommation des services de location pendant la grève

Avec la grève, les Franciliens ont été confrontés à une saturation sans précédent des transports en commun, amenant parfois à des situations dangereuses. Aussi, certains ont préféré se rabattre sur les multiples solutions alternatives proposées pour palier le manque : voiture, malgré les centaines de kilomètres de bouchons journaliers recensés en Île-de-France, vélo, trottinette ou même la marche à pied.

Tous ceux qui ont tenté de se déplacer pendant cette période tendue ont constaté l'explosion du nombre de vélos en circulation, et parfois les comportements dangereux qui sont allés avec. Ainsi, 175 000 courses en Vélib', ces vélos en libre-service désormais pleinement inscrits dans le paysage parisien, ont été enregistrées sur la journée du 18 décembre : un record !

Mais malgré ces chiffres conséquents, une certaine frustration se fait sentir chez les usagers. En effet, le faible nombre de deux-roues disponibles et le mauvais état de ceux demeurant en station agace. Et tous les loueurs de deux-roues sont concernés : Mobike, Jump, Cityscoot, Lime, Bird ou encore Dott.

Une demande en très forte hausse qui fait réagir Smovengo et Vélib' Métropole

Dans un contexte où certains remettent en cause leur légitimité par la grève et où elles désirent pousser à l'utilisation de solutions alternatives plus « propres », les autorités politiques ont dû réagir. 32 opérateurs peuvent profiter d'une aide financière de la RATP.

Vélib' Métropole, le syndicat des villes adhérentes (Paris et petite couronne), en l'état autorité de tutelle, a de surcroît demandé à Smovengo « un plan d’actions pour faire face à une utilisation exceptionnelle du service du fait des grèves ». « La grève amène à des conditions d’utilisation très particulières, loin de celles définies au départ », explique l'opérateur Smovengo, pointant du doigt une demande plus importante, trajets plus longs et donc usure accélérée.

Smovengo a donc choisi de miser sur le bon état des vélos disponibles en stations. « Afin de limiter les Vélib' indisponibles en stations, qui provoquent la frustration des abonnés, Vélib' met en place un plan d’actions visant à augmenter le nombre de vélos récupérés sur le terrain », allègue l'entreprise. Le volume est passé de 200 à 700 vélos récupérés quotidiennement.

De leur côté, les autres sociétés tentent tant bien que mal de répondre à la demande croissante. Uber constate une hausse de 150% à 200% des courses journalières de ses vélos Jump et a annoncé « redoubler d’effort pour assurer que (leurs) véhicules sont disponibles et rechargés ». Cityscoot fait intervenir ses équipes de nuit pour recharger les quelques 3 800 scooters mis à disposition. L'entreprise accuse de 52% de réservations supplémentaires et d'une augmentation de 25% de la distance parcourue.

En profiter pour s'intégrer dans le paysage des solutions de déplacement à Paris

En outre, Île-de-France Mobilités (IDFM) a également mis en place une opération commerciale pour encourager la location de ses vélos électriques pour six mois. Le premier mois de souscription est offert, et l'opération est un succès : « nous avons doublé le nombre de nos abonnements quotidiens depuis le début de la grève. Nous avons gagné 1000 abonnés et nous en sommes désormais à 4500 », s'enthousiasme Kamel Ould-Said, directeur marketing chez IDFM.

D'autres choisissent d'unir leurs forces pour proposer des solutions combinées et polyvalentes, basées sur plusieurs moyens de transport. Cityscoot, Dott (trottinettes électriques), Getaround (ex-Drivy, loueur de voitures entre particuliers) et OPnGo (spécialisé dans le stationnement) ont par exemple intégré à leur catalogue une nouvelle offre combinée. L'idée n'est donc pas de remplacer les transports en commun, bien au contraire : « de 30 à 40 % de nos trajets commencent ou finissent à proximité d’un arrêt de métro ou de bus », insiste Driss Ibenmansour, directeur général en France de Bird (opérateur de trottinettes électriques). Bird espère être retenu pour devenir l'un des trois opérateurs de trottinettes électriques autorisés dans la capitale.

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