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La trottinette électrique est de plus en plus présente dans nos métropoles. Certes, ce moyen de transporte présente plusieurs avantages non-négligeables comme son agilité et sa facilité à stationner. Mais ses usagers ne sont guère disciplinés : alcool, drogue et utilisation du téléphone sont autant de méfaits plutôt communs qui rendent son utilisation particulièrement dangereuse.
Au guidon de leur trottinette électrique, la majorité des usagers ne sont guère vertueux. « Il y a beaucoup de comportements déviants. Cela est lié au sentiment que la trottinette est un jouet augmenté », affirme Eric Lemaire, président d'AXA Prévention. En effet, ces derniers sont moins regardants que les autres usagers quant au Code de la route, tel que le montre le 17e baromètre de la sécurité routière publié ce mardi 6 avril par AXA Prévention. « Téléphone, alcool, stupéfiants : les trottinettistes prennent même tous les risques », témoigne l'association.
Pour cette année 2021, ce baromètre se penche plus particulièrement les trottinettes et les EDPM (Engin de déplacement personnel motorisé). Au total, 237 trottinettistes ont été interrogés et les résultats de l'enquête sont alarmants : 78 % d'entre eux téléphonent en roulant (+23 % par rapport à l'année dernière), 72 % consultent ou envoient des SMS au guidon (+ 25 %), 65 % consultent ou publient sur les réseaux sociaux (+46 %) et presque la moitié (49 %) ont indiqué avoir circulé après avoir bu plus de deux verres d'alcool et consommé des produits stupéfiants (45 %).
Et ces chiffres sont d'autant plus importants à considérer que la popularité de la trottinette électrique et plus généralement des deux-roues a explosé depuis la crise sanitaire. Il faut dire que ce moyen de transport est plus économique que l'auto et bien plus agile : il est moins difficile à stationner et peut se faufiler partout, même dans les transports en commun, tout en étant véloce.
Malheureusement, les trottinettes électriques n'en restent pas moins dangereuses. Par conséquent, « l'enjeu est aujourd'hui de rendre ces trajets plus sûrs, en développant et en mettant l'accent sur des messages préventifs intelligibles et facilement accessibles pour que ces nouveaux usagers puissent circuler en toute sécurité, pour eux et pour les autres », explique Eric Lemaire.
D'ailleurs, on remarque que bien souvent, les usagers de ce mode de déplacement ignorent les règles auxquelles ils sont soumis. De facto, 79 % d'entre eux roulent sur le trottoir et non la route, 68 % ne portent pas de casque (ce n'est pas obligatoire mais vivement recommandé pour des questions de sécurité) et 66 % ne s'arrêtent pas au feu orange. « Ils n'ont pas le sentiment d'être soumis au code de la route », peut-on lire dans le communiqué d'AXA Prévention. Seuls 40 % des sondés ont déclaré connaître les règles s'imposant à eux. Pour Eric Lemaire, cela vient principalement d'un manque de communication autour de la réglementation encadrant l'usage des EDPM.
Quant au profil de ces usagers, une étude réalisée par Kantar du 6 janvier au 6 février 2020 auprès d'un échantillon de 2 196 personnes puis du 4 novembre au 18 novembre auprès d'un échantillon de 2 161 personnes, tous deux représentatifs de la population française métropolitaine âgée de 18 à 75 ans, révèle qu'ils sont principalement : des hommes autour de la trentaine, habitant en Île-de-France et appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures. Un peu plus de la moitié d'entre eux possèdent leur propre engin tandis que la partie restante fait usage des trottinettes en libre-service.
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