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Aujourd'hui, 35 % de la flotte Vélib' est composée de vélos à assistance électrique (VAE) et représentent 60 % des trajets effectués. Toutefois, cela représente un coût important pour Smovengo, l'entreprise spécialisée dans le déploiement des Vélib' dans la métropole parisienne. Pour compenser ces coûts, les prix des vélos électriques vont augmenter, mais ils devraient tout de même rester « abordables ».
Si l'utilisation du vélo a explosé à Paris depuis la grève des transports de décembre 2019 et la crise de Covid-19, le service Vélib' est en danger. En effet, les vélos à assistance électrique (VAE) représentent un coût important en maintenance. Pour compenser, les usagers de Vélib' électriques devront payer plus cher. En contrepartie, le président du syndicat Autolib' Vélib' Métropole Sylvain Raifaud promet « une nette amélioration des conditions d'exploitation et de gestion ».
Il faut dire que ces modèles électriques ne représentent pas moins de 60 % des déplacements à Vélib' (118 millions de kilomètres parcourus en 2020), alors qu'ils ne composent que 35 % de la flotte de vélos en libre-service. « Cette situation pose des questions de maintenance et a un impact sur la qualité de service », explique Sylvain Raifaud. Pour le moment, Vélib' n'a pas encore précisé le montant de la hausse de prix ; on sait également que les tarifs de location des vélos classiques ne devraient pas changer. Pour le président syndicat, « cela dissuadera de les utiliser [ndlr : les VAE] pour les courses courtes ou sur terrain plat ». En outre, Smovengo a promis de réduire de 30 % le coût de revient d'un vélo au kilomètre parcouru d'ici l'année 2023.
Pas de panique pour les adeptes du vélo électrique toutefois, les prix de ces VAE devraient rester « abordables là où ils sont le plus utiles, c'est-à-dire pour les trajets de longue distance : on a réseau qui s'étend maintenant sur 400 kilomètres carrés », d'après Sylvain Raifaud, qui désire aussi conserver des tarifs raisonnables pour « les personnes qui ont du mal à faire des efforts physiques ».
« Ce qui est important, c'est que le vélo reste un moyen de se déplacer, qui soit compétitif par rapport aux autres moyens de transport », affirme Camille Hanuise, directrice de l'association Paris en Selle. « On ne souhaite pas un arrêt de Vélib' », allègue également Sylvain Raifaud.
Actuellement, Vélib' fait face à de grandes difficultés financières. Pour aider Smovengo à maintenir le service, l'opérateur va pouvoir bénéficier d'une rallonge d'environ 4 millions d'euros par an jusqu'en 2024, pour un objectif total à environ 10 millions d'euros. L'augmentation des tarifs des vélos électriques participera principalement à cette rallonge, mais aussi la mairie de Paris et les communes d'Île-de-France. Ces communes de la périphérie parisienne qui contribuent déjà à hauteur de 40 millions d'euros annuels ne devraient participer qu'à hauteur de 2,5 millions en tout et pour tout.
Avec une telle rallonge, le service devrait pouvoir être amélioré et ces améliorations seront soumises à un comité d'usagers, qui jugeront des résultats produits. En outre, ce complément financier servira à soutenir le déploiement de nouvelles stations Vélib' en banlieue parisienne. La banlieue compte déjà 400 stations et devrait en recenser 500 d'ici la fin de l'année.
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