Immobilier : les acheteurs ont perdu en moyenne 5m2 en 6 mois

Dans un marché en crise, les acheteurs de biens ont perdu en moyenne 12 m² en un an dans les 20 plus grandes villes françaises.

Une baisse du pouvoir d'achat immobilier extraordinaire

Selon le baromètre du pouvoir d'achat immobilier de Meilleurstaux, les Français ont perdu environ 25 m² de surface habitable en moins de trois ans et demi (entre janvier 2020 et juin 2023) lorsqu'ils cherchent à acheter un logement. Le Parisien précise qu'en remontant à dix-huit mois, la perte s'élève à 18 m². En seulement six mois (entre janvier et juin 2023), les acheteurs ont en moyenne perdu 5 m² dans les 20 plus grandes villes de France.

La baisse du pouvoir d'achat immobilier en 6 mois dans les 20 plus grandes villes françaises :

• Saint-Etienne : -10 m²,
• Nîmes : - 7 m²,
• Le Mans : - 7 m²,
• Le Havre : - 6 m²,
• Toulon : - 6 m²,
• Reims : - 6 m²,
• Dijon : - 6 m²,
• Grenoble : - 6 m²,
• Montpellier : - 5 m²,
• Marseille : - 4 m²,
• Angers : - 4 m²,
• Toulouse : - 4 m²,
• Lille : - 4 m²,
• Strasbourg : - 4 m²,
• Rennes : - 4 m²,
• Nantes : - 4 m²,
• Bordeaux : - 3 m²,
• Nice : - 3 m²,
• Lyon : - 2 m²,
• Paris : - 1 m²,
• Moyenne des 20 plus grandes villes : - 5 m².

Ces chiffres ont été obtenus en analysant la surface que l'on peut acquérir en juin 2023 avec une mensualité de 1 000 euros, à un taux de 3,40 % sur vingt ans, ce qui correspond à une capacité d'emprunt de 173 963 euros. 

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Paris et Lyon résistent...

Parmi les vingt plus grandes villes de France, Paris est celle qui résiste le mieux à la baisse, avec une perte de seulement 1 m² en termes de pouvoir d'achat immobilier. Cependant, le pouvoir d'achat immobilier a considérablement diminué en raison de la forte hausse des prix ces dernières années, ce qui le réduit de manière significative. Ainsi, les futurs acquéreurs parisiens devront se contenter d'une superficie de seulement 16 m², en remboursant 1 000 euros par mois à la banque sur une période de 20 ans, à un taux de 3,4%.

À Lyon, la baisse est de 2 m², tandis qu'à Bordeaux et Nice, elle atteint 3 m². Malgré ces pertes, les emprunteurs dans ces villes peuvent espérer acquérir un logement légèrement plus spacieux, d'environ une trentaine de m².

Saint-Etienne chute 

La ville de Saint-Étienne enregistre la plus forte chute en termes de pouvoir d'achat immobilier, avec une perte de 10 m². Elle est suivie de près par Nîmes et Le Mans, qui connaissent toutes deux une diminution de 7 m². Le Mans subit une chute vertigineuse de son pouvoir d'achat en raison de la hausse des prix, qui ont augmenté de 14% en seulement deux ans. En conséquence, en l'espace d'un an, le pouvoir d'achat immobilier a diminué de 29 m², ce qui équivaut à la taille d'un studio.

La chute de pouvoir d'achat immobilier en 1 an dans les 20 plus grandes villes françaises :

• Le Mans : - 29 m²,
• Saint-Etienne : -23 m²,
• Le Havre : - 19 m²,
• Nîmes : - 18 m²,
• Marseille : - 14 m²,
• Toulon : - 14 m²,
• Moyenne des 20 plus grandes villes : - 12 m²,
• Grenoble : - 12 m²,
• Dijon : - 12 m²,
• Lille : - 11 m²,
• Angers : - 11 m²,
• Strasbourg : - 10 m²,
• Rennes : - 9 m²,
• Montpellier : - 9 m²,
• Reims : - 9 m²,
• Nice : - 8 m²,
• Bordeaux : - 7 m²,
• Nantes : - 7 m²,
• Lyon : - 6 m²,
• Toulouse : - 6 m²,
• Paris : - 3 m².

D'autres villes ont également vu les prix de l'immobilier augmenter en raison de leur attractivité croissante, souvent due à leur proximité avec Paris. C'est notamment le cas d'Angers, où le pouvoir d'achat immobilier a été divisé par deux depuis le début de la crise sanitaire. Au début de l'année 2020, un ménage pouvait acheter un logement de 94 m² avec un budget équivalent. Aujourd'hui, il doit se contenter d'un logement de seulement 47 m².