Se loger coûte de plus en plus cher aux ménages dans les pays développés. C'est ce que conclut l'OCDE dans un récent rapport. Pour réduire la part de ce budget, il reste possible de négocier ses conditions d'emprunt, mais aussi d'économiser sur son assurance de prêt immobilier.
Accéder à un logement abordable devient de plus en plus difficile dans de nombreux pays, y compris très développés. Les prix à l’achat et les loyers ne cessent d’augmenter, et prennent une place croissante dans les revenus des ménages.
D’après un rapport de l’OCDE, la part consacrée au logement a augmenté de 5% entre 2005 et 2015 : il accapare désormais 31% des revenus des familles (contre 26% il y a seize ans), ce qui en fait leur premier poste de dépenses, devant le transport et l’alimentation (à environ 15% chacun).
En cause : le manque de construction de logements neufs dans les zones « tendues », où les prix et loyers augmentent, faute d’une offre suffisante pour satisfaire tous les citadins : le logement est une denrée rare, dont le prix grimpe.
Comme le note le rapport : « l’enjeu de l’accessibilité trouve son origine dans le secteur immobilier lui-même qui n’a pas réussi à fournir assez de logements dans les zones où la demande est forte, par exemple les bassins d’emploi en milieu urbain ».
C’est la rareté des logements dans ces bassins d’emploi qui fait mécaniquement grimper les prix, tandis que les revenus des particuliers, eux, n’augmentent pas, ou bien moins rapidement. Résultats : en 1985, il fallait en moyenne sept ans à un couple avec deux enfants pour acquérir un appartement dans une capitale européenne. En 2015, il leur fallait dix ans de salaire pour acheter le même bien.
Cette tendance a toutes les raisons de s’être perpétuée jusqu’aux années 2020, même si la crise sanitaire liée au Covid-19 a pu localement faire baisser les prix et loyers, comme à Paris. Mais ce phénomène a surtout à avoir avec la diminution du nombre de touristes étrangers, et avec la remise sur le marché des appartements loués autrefois sur Airbnb.
Malgré cet effet bénéfique sur les prix, la crise économique provoquée par la pandémie risque aussi de rendre plus difficile la vie des urbains les plus précaires. Avant même 2020, le taux de suroccupation des logements atteignait déjà 15% en France (un logement est considéré comme suroccupé quand le nombre de pièces est inférieur au nombre d’occupants), tandis que le nombre de personnes sans-abri était en hausse dans un tiers des pays étudiés.
Pour les rédacteurs du rapport, la principale cause de ces difficultés à se loger correctement reste la baisse de la construction de nouveaux logements. Depuis vingt ans, les investissements publics destinés à l’immobilier ont chuté de plus de la moitié en moyenne au sein de l’OCDE (ils ne représenteraient que 0,06% du PIB des pays concernés).
La première solution évoquée par l’OCDE consiste en toute logique à relancer cet investissement public, notamment à destination du logement social et abordable. En France, les autres signaux sont au vert pour les futurs acquéreurs : taux d’emprunt historiquement bas, taux d’endettement maximal à 35% et, surtout, possibilité d’économiser sur son assurance de prêt immobilier.
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