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Vous souffrez de maux de dos ? Votre assurance emprunteur sera plus chère...

27 août 2020 Théophile Robert 976 vues

Si vous voulez contracter un crédit immobilier, vous devrez souscrire une assurance emprunteur. Bien qu'elle ne soit pas obligatoire, les organismes prêteurs en font une condition sine qua non pour qu'un acheteur puisse réaliser un emprunt. Mais certains problèmes de santé tels que les maux de dos peuvent faire augmenter le prix de votre prime d'assurance crédit... voire vous exclure de certaines garanties. Alors, pour réaliser des économies, pensez à comparer les prix des assurances crédit !

Des maux de dos ? L'assurance emprunteur sera plus chère, des garanties seront exclues...

Les maux de dos sont nombreux : lombalgie, hernie discale, sciatique... Et comme de nombreux problèmes de santé, ils influent sur le prix de votre assurance emprunteur. À l'instar des affections psychiques, fatigues chroniques et états dépressifs, les maux de dos sont considérés comme des MNO (maladies non-objectivables). Autrement dit, ce sont des maladies engendrant une souffrance réelle mais pour lesquelles un médecin ne peut émettre un constat 100 % objectif. En effet, les symptômes ainsi que la perception de la souffrance pour ces maladies peuvent varier d'un patient à l'autre. Toutefois, elles peuvent toutes amener à une incapacité de travail de longue durée et, corrélativement, à une situation d'insolvabilité de l'assuré.

De facto, les assureurs sont bien plus réticents à assurer ces profils ; il devient donc plus difficiles pour eux de contracter un crédit immobilier, en plus de subir des surprimes, voire des exclusions de garantie. Les maux de dos sont le plus souvent exclus des garanties d'interruption temporaire de travail (ITT) et d'invalidité permanente partielle (IPP) de l'assurance crédit.

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Attention à la fausse déclaration à l'assurance !

Ce n'est pas pour autant une raison pour ne pas mentionner ces problèmes de santé à votre assureur. Vous devez les mentionner dans le questionnaire de santé que la compagnie assurant votre prêt immobilier vous fournit. En effet, une omission ou une dissimulation de votre part sera instantanément considéré comme une fausse déclaration à l'assurance. « Il ne faut surtout pas mentir par omission, avertit Astrid Cousin, porte-parole du courtier en assurance Magnolia. Car si votre mauvaise foi est prouvée, c’est votre emprunt qui pourra être remis en cause. »

À savoir qu'en fonction de l'assureur, le questionnaire de santé, les informations à renseigner ainsi que la tolérance vis-à-vis de certains maux peut varier. « Tout dépend de comment la compagnie aborde ces questions. Certaines seront plus tolérantes que d’autres dans la formulation de leur questionnaire de santé », précise Magnolia. Ainsi, le « petit mal de dos » pourra être ignoré par certains comme pris très au sérieux par d'autres. Mais si vous souffrez d'un mal plus récurrent, il faudra impérativement le mentionner. Quoiqu'il en soit, veillez à toujours bien consulter les formulations des questions de votre formulaire de santé.

Si vous avez déjà été diagnostiqué d'un mal de dos, quel qu'il soit, ou que vous avez subi un traitement de longue durée, parlez-en à votre assureur afin de ne prendre aucun risque. La maladie en question sera fort probablement exclue des garanties de votre contrat, mais c'est un passage obligé. Un courtier peut éventuellement vous aider à trouver le contrat le plus adapté à votre situation.

Les maux de dos : une affliction de notre époque

Il faut en outre savoir que ces MNO sont de plus en plus sujettes à une demande de couverture par les assureurs. « Ces questions étaient anecdotiques, il y a quelques années encore, raconte Astrid Cousin. Mais progressivement, les garanties MNO se sont imposées dans les contrats. Elles font même aujourd'hui partie des critères d’équivalence de 80% des contrats groupe. »

En effet, les maux de dos sont de plus en plus présents à notre époque. De nombreux facteurs relatifs à notre ère, façon de travailler ou encore hygiène de vie favorisent l'apparition de ces maux. D'après la CNAM (Caisse nationale d'assurance maladie), 4 actifs sur 5 souffriraient de maux de dos. Ils seraient également responsables de 30 % des arrêts de travail de plus de 6 mois. La CNAM avait aussi conclu que quelques 12,2 millions de journées de travail avaient été perdues en 2017 à cause des maux de dos, soit le temps représenté par 57 000 emplois à temps plein. Le coût pour les entreprises avait été chiffré à plus d'un milliard d'euros, additionnés aux 661 millions pris en charge par la Sécurité Sociale.