Assurance vie Comparez gratuitement
Cela fait déjà quelques mois que le gouvernement allemand tente de trouver des solutions pour sauver le secteur de l’assurance vie qui souffre de taux bas et de promesses de rendements trop élevées. Le vendredi 4 juillet, l’assemblée fédérale allemande a voté une nouvelle loi pour réformer l’assurance vie.
L’assurance vie, le placement préféré des Allemands perd de son attrait. Les contrats qui enregistrent des coûts de gestion élevés n’offrent au final que de faibles marges pour les assureurs. De plus, la législation est devenue contraignante. Plusieurs assureurs peinent donc à sortir la tête hors de l’eau même si les assurés restent fidèles.
Markus Faulhaber, directeur vie du groupe Allianz, se rassure en disant dans un commentaire rapporté par le site Argus de l’assurance, que « le taux des rachats de contrats a atteint son plus bas niveau en 2012, avec 1,9 % ».
Les assureurs savent toutefois que la situation est critique et qu’ils doivent réagir. C’est ainsi que certains ont décidé de diversifier leurs placements dans l’immobilier et les transitions énergétiques mais ces mesures apportent rarement des résultats satisfaisants. Le gouvernement a donc décidé de se lancer à la rescousse des assureurs pour sauver l’assurance vie.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Le gouvernement estime qu’en dix ans, le nombre de nouvelles souscriptions a été divisé en deux. Avec le nouveau texte, le gouvernement espère redorer l’image de l’assurance vie auprès des usagers, puisqu’il aura pour but de faire en sorte que les assureurs vie tiennent leur promesse en matière de rendements. La loi donne à la Bafin la possibilité d’interdire le versement de dividendes si l’assureur n’honore pas ses engagements.
Le gouvernement estime que la réforme permettra aux assureurs de diminuer le taux garanti à 1,25 % d’ici 2015. Par ailleurs, les assureurs ne verseront plus les réserves d’évaluation aux assurés dont les contrats arrivent à terme ou aux assurés qui résilient leur contrat avant l’échéance. Le gouvernement vient ainsi en aide aux assureurs qui risquent de ne pas pouvoir tenir leurs engagements en raison des taux garantis trop élevés accordés dans les années 90.
Les plus grands groupes d’assurance comme Allianz, Generali ou encore Ergo devront réussir à respecter les normes prudentielles de fonds propres si les taux demeurent bas.